Stèle Jean-Marie REY - Sombernon (21)

Légende :

ICI EST TOMBE

JEAN MARIE REY

VICTIME DE LA BARBARIE NAZIE

LE 4 SEPTEMBRE 1944

 

Producteur : Jean-Pierre Petit

Source :

Détails techniques :

REY, Jean Marie - Départementale 905 – rue de la Liberté – Lieu dit « La Potelle » -Direction AUBIGNY LES SOMBERNON-  Stéle dans virage &

Lieu : France - Bourgogne - Franche-Comté (Bourgogne) - Côte-d'Or - Sombernon

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Contexte historique

REY, Jean Marie

Né le 22/06/1891 à Courzieu (69) et non Coruzière sur M.H.

Décédé le 04/09/1944 à Sombernon (21) – Fusillé

Victime civile

Mort pour la France :

Service historique de la Défense, Caen AC 21  P 392583

Jean Marie Rey était le fils de Jean Antoine, âgé de 51 ans, chapelier et de Claudine Mathevon, âgée de 40 ans, ménagère. Il était marié avec Madeleine Marguerite Louise Mathilde Laure. Il était domicilié à Sombernon et exerçait la profession de percepteur.
Il fit des études ecclésiastiques puis fut directeur de tuilerie briqueterie et percepteur. Il fit son service militaire au 99e régiment d’infanterie à compter du 8 octobre 1912. Il fut nommé caporal le 22 février 1913 et fut élève officier de réserve à partir du 1er octobre 1913. Il fut nommé sous-lieutenant de réserve le 29 mars 1914 au 159e régiment d’infanterie. Il passa au 415e régiment d’infanterie le 1er mars 1915 et fut dirigé sur la 4e armée le 23 mars au 3e régiment de tirailleurs puis au 5e le 1er avril. Il fut blessé le 25 mai 1915 et passa au 1er régiment de tirailleurs de marche le 4 janvier 1916. Il fut grièvement blessé le 18 mai 1916 au bois Carnart, près de Verdun (Meuse) et fait prisonnier le 24 mai 1916 en ayant tenté de regagner les lignes françaises ce qui lui valut une citation à l’ordre du corps d’armée. Nommé lieutenant de réserve le 15 janvier 1918, il fut rapatrié d’Allemagne le 1er mai. Maintenu dans les cadres il fut promu capitaine le 31 décembre 1923. Il s’installa à Sombernon le 9 juillet 1937.
Le 4 septembre 1944 « à neuf heures environ », il fut « tué au cours d’opérations militaires à Sombernon », comme l’indique l’acte de décès.
Il obtint la mention « Mort pour la France » par décision de monsieur le ministre des Anciens combattants le 7 juin 1948.


Jean-Pierre Petit - Mémoire des Hommes – Le Maitron