Analyse média

Sur la façade de la gare de Carnoules, une plaque « A la mémoire des agents de la SNCF tués par faits de guerre, 1939/SNCF/1945 » dresse une liste de vingt-huit noms classés par ordre alphabétique, sur deux colonnes. On compte, parmi ces victimes, un nombre proportionnellement élevé de femmes (sept, soit le quart du total). Nous avons connaissance des circonstances de la mort de vingt-six cheminots. Vingt, dont les femmes, sont morts sous les bombes le 25 mai 1944. A cette date, deux avaient déjà été tués lors de la guerre 1939-1940, deux autres sont décédés en 1944, soit en août, lors de la libération de la région, soit, en septembre, dans les rangs de l’armée de Libération. Deux cheminots sont morts avant le débarquement de Provence, les armes à la main, ailleurs qu’à Carnoules.