Contexte historique

Né le 11 avril 1922 à Clamart, Jean-Marie Guyot exerce la profession d'infirmier. Ancien membre du groupe des Ardents, il doit prendre la fuite, menacé par les Allemands. Il trouve ainsi refuge dans l'Isère, où il travaille comme mineur de fond, puis dans le Gard. Mais les Allemands étant toujours à sa recherche, il doit reprendre sa fuite.

Il se réfugie alors à Ouilly-le-Tesson et intègre le groupe du docteur Derrien, affilié à l'ORA. Il y retrouve quelque temps plus tard ses amis Paul et Robert Vigouroux, réfractaires au STO et originaires de Clamart, comme lui.

Lui et son camarade Daniel Fontaine se lancent à la poursuite du réfractaire Henri Léon, soupçonné de renseigner la Gestapo. Quelque temps plus tard, victime d'ennuis rénaux, Jean-Marie Guyot est contraint d'aller se soigner dans un hôpital de la Région parisienne. Cela va lui sauver la vie. L'affaire Henri Léon va avoir des conséquences dramatiques. Ce dernier va dénoncer toute l'activité du groupe du docteur Derrien. Au début du mois de juin 1944, la Gestapo, aidée de la bande à Hervé, démantèle l'ensemble du groupe.

Absent, Jean-Marie Guyot échappe ainsi à l'arrestation. Ses compagnons sont fusillés le 6 juin 1944 à la maison d'arrêt de Caen.