Plaques en hommage à E Vaugeois, J. Monneron et A Guillebaud

Légende :

Plaques apposées au 15 avenue Dumont à Malakoff (92) en hommage à Eugène Vaugeois, Jean Moneron, tous deux tués au combat, et Armand Guillebaud, fusillé par les Allemands.

Genre : Image

Type : plaques commémoratives

Producteur : Claude Richard

Source : © Collection Claude Richard Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur

Lieu : France - Ile-de-France - Hauts-de-Seine - Malakoff

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Contexte historique

Le 20 août au matin, à Montrouge, les FFI contrôlent les papiers d’identité. Un peu plus tard, vers 9h00, les Allemands essaient de reprendre la mairie et attaquent à coups de canon. D’autre part de la place des Etats-Unis ils essaient, mais en vain, d’abattre à coups de canon le drapeau tricolore qui était hissé en haut de l’annexe. Il en résulte des dégâts pour le beffroi. De son côté la mairie est sérieusement endommagée. Malgré leur armement insuffisant, les FFI restent partout maîtres de la situation. Jean Monneron, 38 ans, et Eugène Vaugeois, 42 ans, ouvriers de la Compagnie des compteurs domiciliés à Malakoff, sont arrêtés : ils ont tiré sur une patrouille allemande ; ils sont immédiatement fusillés devant le 110 de l’avenue Henri-Verdier à Montrouge. [1]


Né le 1er octobre 1904 à Clamart (Seine, Hauts-de-Seine), fils d’un maçon et d’une culotière, Armand Guillebaud se maria en janvier 1933 à Malakoff avec Jeanne, Germaine Mennesson. Ouvrier tourneur domicilié à Antony (Seine, Hauts-de-Seine), Armand Guillebaud fut un militant actif du Parti communiste de 1936 à 1939. La police trouva son nom chez un responsable de la Résistance communiste armée et l’arrêta à Paris le 10 juillet 1942. Elle découvrit à son domicile des tracts et des brochures du PCF clandestin. Les Allemands le fusillèrent comme otage le 11 août 1942  au Mont Valérien (commune de Suresnes). [2]


[1] Site Libération de Paris de Gilles Primout
[2] Jean-Pierre Besse pour le Maitron-en-ligne