Rue Ernest-Laval, Vanves, Hauts-de-Seine
Légende :
Rue Ernest-Laval, Vanves, Hauts-de-Seine (92170)
Genre : Image
Type : Nom de rue
Producteur : Claude Richard
Source : © Collection Claude Richard Droits réservés
Détails techniques :
Photographie numérique en couleur.
Lieu : France - Ile-de-France - Hauts-de-Seine - Vanves
Analyse média
Avant d'être rebaptisée rue Ernest-Laval, la rue était connue sous le nom de "route de Montrouge" ou encore "route de-la-Mairie".
Auteur : Claude Richard
Sources : http://www.vanves.fr/ma-ville/histoire-et-patrimoine/histoire-des-noms-de-rues-vanveennes/, consulté le 4 mars 2015.
Contexte historique
Né le 24 février 1901 à Rilly-la-Montagne (Marne), fusillé le 5 octobre 1942 au stand de tir du ministère de l’Air à Paris XVe arr. (Seine) ; tourneur sur métaux, marchand de fruits et primeurs ; militant communiste ; résistant ; membre du Front national.
Fils d’Henri Laval, vigneron et d’Artèze (née Martin), journalière, Ernest Laval fut responsable régional de la propagande pour la région sud de Paris en 1940-1941. Il était domicilié dans un pavillon au 31, rue de Choisy-le-Roi à Vitry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne). Marié une première fois à Dormans (Marne) au mois de septembre 1931, il divorça, puis épousa Julie, née Boulet, enfin il se remaria le 11 septembre 1942 à Paris (XIVe arr., Seine) avec Lucie Thibault.
Militant actif du Parti communiste avant la guerre, il reprit de l’activité après juin 1940, devint responsable communiste de Vanves (Seine, Hauts-de-Seine), il a adhéré au Front national dès sa création fin mai 1941 dans le secteur de Vanves. Son pseudonyme était "Robert".
Ernest Laval fut arrêté le 27 novembre 1941 alors qu’il se rendait à un rendez-vous au 1 bis, rue Lacépède à Paris Ve arr. par la police française. Il était porteur d’un lot important de tracts de propagande clandestine. Interrogé dans les locaux des Brigades spéciales, probablement battu il reconnut qu’il était chargé de l’impression des tracts et de la transmission des mots d’ordre dans la région sud de Paris. Conduit au dépôt, livré aux Allemands le 5 décembre 1941, il fut incarcéré à la Santé. Condamné à mort par le tribunal du Gross-Paris qui siégeait à l’Hôtel Continental le 9 septembre 1942, Ernest Laval fut fusillé le 5 octobre 1942 au stand de tir du ministère de l’Air.
Son corps a été réinhumé à Vanves en novembre 1945.
Le nom de Robert Laval figure sur le monument commémoratif de la place de l’insurrection à Vanves, le conseil municipal donna son nom à une rue de la ville.
Auteurs : Jean-Pierre Besse, Daniel Grason, Delphine Leneveu pour le Maitron en ligne.
Sources : Arch. PPo., 77W 51, 77W 310. – Arch. DAVCC, Caen, boîte 5 B VIII 3, liste S 1744 (Notes Th. Pouty). – Site internet Mémoire des Hommes – Site internet GenWeb. – État civil de Rilly-la-Montagne et Vitry-sur-Seine.