Les Glières : un coin du chalet occupé par la section "Allobroges"

Légende :

Sur le mur de ce chalet occupé par la "section Allobroges" placée sous les ordres d'André Macé, un drapeau tricolore agrémenté de portraits du général de Gaulle est surmonté de la devise du maquis des Glières, "Vivre libre ou mourir". 

Genre : Image

Type : Photographie

Source : © Conseil Général de Haute-Savoie/ Association des Glières / Raymond Perrillat Droits réservés

Détails techniques :

Photographie analogique en noir et blanc

Date document : 1944

Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Haute-Savoie

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Analyse média

Ces photos faites à l’époque sur le plateau des Glières ont été prises avec son Kodak par Raymond Perrillat, jeune maquisard de la section Allobroges. Né dans le village du Grand-Bornand, il était apprenti photographe. Lors de la dispersion du maquis, Perrillat cacha ses rouleaux avec de l’armement dans des abris naturels, et récupéra le tout deux mois plus tard.


Bruno Leroux, Traces de Résistance, Fondation de la Résistance, 2011
Bibliographie : Pierre Golliet, Julien Helfgott et Louis Jourdan, Glières. Première bataille de la Résistance, Association des Rescapés des Glières, Annecy, 1946, p. 92 ; article « Raymond Perrillat » sur le site internet de l’Association des Glières, www.glieres-resistance.org.

Contexte historique

Fin janvier 1944, l’espoir de parachutages alliés sur le plateau des Glières en Haute-Savoie, aboutit à la constitution d’un maquis de près de cinq cents hommes. Ce rassemblement hétéroclite (éléments de l’Armée secrète, des FTP, républicains espagnols), dirigé par des militaires d’active (« Tom » Morel puis Maurice Anjot) est encerclé et dispersé par les Allemands et la Milice en mars. Premier des gros maquis a avoir subi une répression de grande ampleur, Glières a été sur le moment même l’enjeu d’une guerre psychologique entre Vichy, qui le présenta comme un repaire de « terroristes », et la BBC qui en fit le symbole de la fusion des particularités résistantes au service d’une armée clandestine unifiée. 


Bruno Leroux, Traces de Résistance, Fondation de la Résistance, 2011
Bibliographie : Pierre Golliet, Julien Helfgott et Louis Jourdan, Glières. Première bataille de la Résistance, Association des Rescapés des Glières, Annecy, 1946, p. 92 ; article « Raymond Perrillat » sur le site internet de l’Association des Glières, www.glieres-resistance.org.