Plaque rappelant la création du mouvement Libération-Sud, Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)

Légende :

Plaque inaugurée le 8 mai 2002 en présence de Lucie Aubrac

Genre : Image

Type : Plaque commémorative

Producteur : G. Gléran

Source : © Geneanet Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur

Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Auvergne) - Puy-de-Dôme - Clermont-Ferrand

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Contexte historique

En novembre 1940 est fondé à Clermont-Ferrand l'un des trois grands mouvements de résistance de zone sud : Libération-Sud. Les fondateurs sont : 
Emmanuel d'Astier de La Vigerie qui dirigeait déjà un petit groupe, la Dernière Colonne
Jean Cavaillès, philosophe,
Georges Zérapha, fondateur de la LICRA,
Lucie Samuel, qui ne s’appelle pas encore Lucie Aubrac,
Jean Rochon.

Autour de ce noyau viendront s'agréger d'autres hommes et femmes provenant de milieux divers, marqués notamment par un engagement antérieur dans la construction du Front populaire ou dans le mouvement syndical. Un des traits particuliers de Libération est le rassemblement dans un même mouvement de résistance de militants issus de la CGT tels Maurice Kriegel-Valrimont, Alfred Malleret-Joinville, de la CFTC comme Yvon Morandat, des intellectuels, des militants de gauche sans appartenance partisane, Raymond Aubrac, Pascal Copeau ou des membres d'un des deux grands partis du Front populaire.

L'activité première du mouvement Libération, est l'édition et la diffusion d'un journal, Libération, auquel le mouvement donnait son nom. En retour, le journal est la colonne vertébrale à partir de laquelle s'organise l'activité du mouvement. A la "propagande-diffusion" du journal s'agrège progressivement d'autres secteurs d'activité : le service des faux-papiers, le service social et le service de « l'action politique », dont le responsable est en fait le numéro 2 du mouvement. Ce fut d'abord Jacques Brunschwig puis Pascal Copeau. En 1942, Raymond Aubrac demande à Maurice Kriegel-Valrimont d'organiser la branche militaire du mouvement.

En mai 1942, Emmanuel d'Astier, le chef charismatique du mouvement fait le voyage de Londres et y rencontre de Gaulle. Quand celui-ci, en novembre 1943, crée le Comité français de la Libération nationale (CFLN), c'est d'Astier qu'il choisit comme commissaire à l'Intérieur. Cette nomination vaut au mouvement Libération une reconnaissance incontestable.


Notice wikipedia