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Contexte historique

Le 15 juillet 1944, après avoir pendu à Sos les résistants Pierre Giachello et Walter Capot ainsi qu'Henri Boutleux, un réfugié domicilié à Sainte-Maure-de-Peyriac, une colonne allemande se dirige vers le PC du Bataillon Néracais, situé au château de Massé, sur la commune de Gueyze. 

En passant au bas d'un rocher surplombant la route, la colonne est attaquée par une section du bataillon Néracais. Au cours de cet engagement, le lieutenant Pocisselsky et deux de ses hommes, Thibault et Mouliès, sont mortellement blessés. Les Allemands ne poursuivent pas leur route et repartent vers Gabarret.

Les 20, 21 et 22 juillet 1944, les maquis de la région Arx - Sos subissent une attaque de la part d'une puissante unité allemande dont l'état-major est établi à Nérac. Prévenus à l'avance, les responsables du Bataillon Néracais obtiennent des renforts du Bataillon de l'Armagnac, du Bataillon Arthur et du détachement X composé d'Espagnols, ce qui leur permet de contenir les attaques allemandes. Chacun des trois jours, les combats durent plusieurs heures et provoquent la mort de nombreux résistants. Jean Lacaze, un paysan, y perdra également la vie. Le 21 juillet, il est arrêté par les Allemands car il a été trouvé en possession d'une mitraillette. Sa ferme située au lieu-dit « Lugane » à Meylan est incendiée. Le lendemain, les Allemands le fusillent.

Un monument situé en bordure de la route traversant Sos, face à la place où furent pendus les résistants, a été érigé avec cette inscription : « A la mémoire des vingt français tombés au cours des combats des 15, 21 et 22 juillet 1944 à Sos et dans les communes environnantes ». A Gueyze, une stèle rappelle le souvenir des volontaires du bataillon Néracais qui trouvèrent la mort le 15 juillet 1944.