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Analyse média

Côté droit, côté avenue de Belfort, plaque en marbre noir sur montant en pierre préexistant. Côté droit, côté avenue de Belfort, plaque en marbre noir sur montant en pierre préexistant. En 2010 une seconde plaque est apposée sur la place. Un artiste émailleur jurassien a réalisé deux plaques symbolisant la rafle du 9 avril 1944 : l'une représente des déportés dans des wagons et l'entrée du camp de Buchenwald, l'autre la tenue des déportés, les premiers mots de la chanson « Nuit et Brouillard » de Jean Ferrat y sont gravés : « ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers ». Le 9 avril 2011, sur l’initiative de l’Association des enfants de déportés de Saint-Claude couronnée par « Initiatives région 2010 » de la Banque Populaire de Franche-Comté, est inauguré officiellement le scellement de 302 pavés de bronze portant le matricule des 302 Sanclaudiens âgés de 18 à 45 ans déportés lors de la rafle ainsi qu’une seconde plaque permettant d’identifier ce mémorial

Contexte historique

Le vendredi 7 avril 1944, la 157è Division de Réserve de la Wehrmacht se déploie dans la région de Saint-Claude au cours de l’opération de répression Frühling. La ville est cernée. Le dimanche 9 avril 1944, jour de Pâques, la Gestapo sous les ordres de Klaus Barbie y organise une grande rafle. 302 sont retenus en otage et transportés à l'école de filles. Le lendemain matin, ils sont transférés au camp de Compiègne et le 14 mai déportés à Buchenwald, Dora, Neuengamme ou Auschwitz, 186 ne reviendront pas.