Corpus documentaire

Afin de vous aider à préparer le CNRD, la Fondation de la Résistance propose une sélection de notices extraites de différentes expositions virtuelles et de la base médias du Musée de la Résistance en ligne et principalement centrées sur la France (quand le thème propose une étude à l’échelle européenne).

Complément de ressources :
En complément de ce corpus documentaire, nous vous invitons à consulter la carte interactive des lieux de mémoire associée à une application mobile disponible pour smartphones et tablettes. L’exposition « La Résistance par les événements » permettra aux élèves d’avoir accès à de courtes vidéos sur les événements de 1944-1945. Enfin des expositions virtuelles pourront être utiles dans le cadre de la préparation du thème.
- « Le Vercors Résistant »
- « La Résistance en Provence Alpes Côte d’Azur » et particulièrement « Le vallon des fusillés à Signes : la Résistance régionale massacrée ».
- « La libération du territoire et le retour à la République »
- « Entrée de quatre figures de la Résistance au Panthéon »
- « La libération des camps nazis, le retour des déportés et la découverte de l'univers concentrationnaire »

Plan de l'expo

Crédits

Les répressions à la veille des grandes offensives (janvier-juin 1944) haut ▲

L’armée allemande renforce sa défense en Europe dans l’attente des nouvelles armes stratégiques tout en faisant face à l’avancée des alliés et aux bombardements massifs De janvier à juin 1944, les politiques répressives des autorités allemandes dans les territoires occupés s’intensifient et se durcissent. La promulgation en février 1944 du décret Sperrle par le commandement militaire allemand provoque des changements radicaux qui permettent d’introduire à l’Ouest les méthodes utilisées depuis 1941 à l’Est dans la lutte contre les partisans et résistants. Par conséquent, les rafles de civils et les déportations se multiplient, des maquis sont attaqués (Glières, Ain, Limousin), et l’étau se resserre autour des membres des organisations de résistance pourchassés par les autorités allemandes et vichystes. Dans le même temps en France, les parachutages de matériels se multiplient pour préparer le débarquement et la guerre des ondes s’intensifie.

Les répressions pendant les combats de la Libération (été-hiver 1944) haut ▲

Les opérations militaires qui font reculer l’armée allemande sur tous les fronts à l’été 1944 (débarquements à l’Ouest, opération Bagration à l’Est) ont des conséquences importantes sur les répressions et les déportations à l’Est comme à l’Ouest. Les violences à l’encontre des civils s’accentuent comme en France à Tulle, Oradour-sur-Glane ou sur le plateau du Vercors. Les derniers convois de déportés, composés d’otages, de résistants, et de juifs circulent plusieurs mois encore après le débarquement. Le monde concentrationnaire continue de disposer d’une main-d’œuvre qui lui permet de faire fonctionner la machine de guerre allemande. Des combats violents opposent les maquisards et les soldats de l’armée allemande qui se voient contraints de refluer en France. Les exécutions sommaires se multiplient.

Fin de l’univers concentrationnaire et chute du IIIe Reich (1944-45) haut ▲

La fin du système concentrationnaire nazi est étroitement lié aux défaites militaires de l’armée allemande, même si en Europe de l’Est et spécialement en Hongrie les déportations des juifs se poursuivent jusqu’au début de l’année 1945. À la faveur des opérations militaires les camps sont découverts dès l’automne 1944. Les déportés sont retrouvés pour la plupart hors des camps dont ils ont souvent été évacués face à l’avancée des armées alliées. Même si jusqu’en avril 1945 c'est-à-dire à la veille de l’ouverture des derniers camps par les Alliés, des chefs de la Résistance y sont assassinés.