Etat-major des troupes françaises participant à l’opération Dragoon

Légende :

Photo de l’état-major des troupes françaises participant à l’opération Dragoon, sur le pont du paquebot M.S. Batory qui se dirige vers les côtes de Provence, 16 août 1944. Au centre se trouve le général de Lattre de Tassigny, commandant l'armée B, accompagné à sa droite de son adjoint le général de Larminat, et à la droite de celui-ci, le général Carpentier, commandant la 2e DIM (division d'infanterie marocaine). 

Genre : Image

Type : Photographie

Source : © ECPAD - TERRE 265-L5932 Droits réservés

Détails techniques :

Photographie analogique en noir et blanc.

Date document : 16 août 1944

Lieu : France - Provence-Alpes-Côte-d'Azur - Var

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Analyse média

Le général de Lattre de Tassigny, commandant l'armée B (au centre), le général de Larminat, son adjoint (à sa droite) et à la droite de celui-ci, le général Carpentier, commandant la 2e DIM (division d'infanterie marocaine) sur le pont du S. S. Batory qui se dirige vers les côtes françaises de Provence. Le Batory était un navire à deux moteurs Diesel. C’est un “Motor Ship” ou “Motor Vessel”. La désignation “S.S.” signifie “Single screw Steamship” : “Navire à vapeur avec une seule hélice”.

Entre les généraux de Lattre de Tassigny et de Larminat, au second plan, se trouve le général Dromard, commandant le génie du corps expéditionnaire. Le lieutenant Bernard de Lattre de Tassigny, fils du général, figure parmi les troupes engagées.


Contexte historique

Dans la soirée du 16 août 1944, les premières troupes françaises de l'armée B, commandée par le général de Lattre de Tassigny, touchent à leur tour le sol de France : l'essentiel de la 1re Division de marche d'infanterie (DMI), appelée aussi 1re Division française libre (DFL), commandée par le général Diego Brosset, la 3e Division d'infanterie algérienne (DIA) du général Goislard de Monsabert, le Command-Combat n° 1 (groupement blindé, CC1) du colonel Sudre, le CC2 du colonel Kientz, appartenant à la 1re Division blindée (1re DB) du général Jean Touzet du Vigier, plusieurs régiments de spahis, de chasseurs de chars et d'autres unités. Ces 37 000 hommes sont rejoints par près de 30 000 autres les jours suivants, ceux de la 9e Division d'infanterie coloniale (DIC) du général Joseph Magnan, des trois groupes de tabors marocains dirigés par le général Augustin Guillaume, du bataillon de choc, du régiment de chasseurs de chars coloniaux et de multiples formations.


Robert Mencherini, La Libération et les années tricolores (1944-1947), Midi rouge, ombres et lumières, tome 4, Paris, Syllepse, 2014, pp. 64-67.