C’est à l’initiative de l’ensemble des associations d’anciens résistants et d’anciens déportés du département du Loiret que l’idée de créer un musée est née dans les années 1980. Ce projet soutenu par le Conseil général du Loiret, sous l’impulsion du président de l’époque, le sénateur Kléber Malécot s’est concrétisé par la construction d’un second bâtiment de 200 m², d’un Mémorial et par l’aménagement de jardins en 1987 et 1988. Dans le même temps, un appel aux dons était lancé et les objets qui constituent aujourd’hui les collections permanentes ont commencé à affluer. Ainsi, armes, objets d’époque, documents papiers et uniformes sont arrivés de tout le Loiret et de la région Centre donnés ou confiés par tous ceux qui avaient vécu cette triste époque, ou leurs héritiers, qui souhaitent que ces précieux vestiges soient sauvegardés. Les nombreux dons acquis au fil des ans permette au musée d’être aujourd’hui un lieu attractif et en perpétuelle évolution. La visite inaugurale a eu lieu symboliquement le 18 juin 1988. Le musée était à cette époque géré par une association composée d’anciens résistants et d’anciens déportés ainsi que des bénévoles actifs dans les milieux associatifs et du devoir de Mémoire. Depuis le 1er janvier 2008, le transfert de gestion a eu lieu en totalité vers le Conseil départemental et une nouvelle scénographie a vu le jour en 2009.
Lieu d’histoire et de mémoire ouvert à tous, le mémorial de la Maison d’Izieu perpétue le souvenir des enfants et des adultes juifs qui y avaient trouvé refuge de mai 1943 à la rafle du 6 avril 1944. Attaché au présent et tourné vers l’avenir, il suscite la réflexion sur le crime contre l’humanité et les circonstances qui l’engendrent. À travers l’évocation des enfants juifs d’Izieu et de leurs éducateurs, c’est contre toute forme d’intolérance et de racisme qu’il entend lutter.
Le musée de la Résistance en Argoat s'inscrit dans un lieu porteur de mémoire. C'est au cœur de la forêt de Coatmallouen que se met en place, en juin 1944, le maquis de Plésidy à Saint-Connan. Fort de plusieurs centaines d'hommes, il affronte les troupes d'occupation lors des combats du 27 juillet 1944 puis participe à la Libération de Guingamp et de sa région.
L'histoire de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance dans l'ouest des Côtes d'Armor vous est racontée à travers cinq espaces d'expositions et une salle de projection.
Dans les années 40, en zone encore dite « libre » La villa Air-Bel au milieu du domaine Castellane à Marseille fut le refuge d'intellectuels et d'artistes surréalistes en attente d’un départ vers les Amériques sous la protection du journaliste américain Varian Fry.