En remerciement des services rendus à la cause des armées françaises et alliées, à son soutien à la France combattante, Joséphine Baker se voit remettre le 16 mars 1945 l'insigne des Commandos d'Afrique et le diplôme lui accordant le droit de "le porter officiellement dans toutes manifestations".

Dans son édition du 19 octobre 1946, France illustration accorde une pleine page à la photographie du colonel de Boissoudy remettant la médaille de la Résistance à Joséphine Baker sur son lit d'hôpital.

Source détaillée du document : Josephine Baker Collection. James Weldon Johnson Collection in the Yale Collection of American Literature, Beinecke Rare Book and Manuscript Library.

Photographie dédicacée de la lieutenant Joséphine Baker en compagnie de la commandant Alla Dumesnil (au centre) des Auxiliaires féminines de l’Air (Alger, 1943)

Durant la Drôle de guerre, Joséphine Baker effectue plusieurs tournées pour motiver les troupes. Sur cette photographie, elle se trouve auprès d'aviateurs du Groupe de Chasse I/2, héritier de la légendaire escadrille des Cigognes au sein de laquelle Guynemer s'est illustré durant la Première Guerre mondiale.

Le 23 mai 1944, Joséphine Baker signe son acte d'engagement dans l'armée de l'Air.

En tant que vedette de music-hall, Joséphine Baker fréquente la haute société parisienne, composée de ministres et diplomates étrangers. Cela lui permet de recuellir de précieux renseignements notamment auprès de l’attaché militaire de l’ambassade d’Italie, qui lui fournit des renseignements sur l’armée italienne dans les Balkans. 
La photographie présentée ici est non datée et présente donc un caractère uniquement illustratif.

Dans son édition du 10 octobre 1946, Le journal de Saïgon anonce en première page la remise de la médaille de la Résistance française avec rosette à Joséphine Baker par le colonel de Boissoudy le 4 octobre 1946. Cette décoration lui a été décernée par décret du 5 octobre 1946.

Questionnée ce qu'elle fait durant les quatre dernières années par un journaliste de Défense de la France lors de son retour à Paris en octobre 1944, Joséphine Baker répond : "Rien ou plutôt tout. Mais je suis un soldat. Jusqu'à ce que la guerre finisse, je demeurerai un soldat et je puis rien dire." Elle poursuit "Un soldat ne parle pas des tâches qu'il accomplit". Elle évoque ensuite ses concerts au profit des armées françaises et alliées.