Mediathèque

La base média constitue « la collection virtuelle » du Musée de la Résistance en ligne. Elle réunit des documents de tous types appartenant à une multitude de fonds publics et privés.

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Sources : Archives nationales (Paris), cote 72AJ282 - Droits réservés

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Sources : Archives nationales (Paris), cote 72AJ282 - Droits réservés

Henri Auzias

Né le 9 avril 1912 à Villevieille (Basses-Alpes), agent des PTT à Marseille. Après sa démobilisation en 1940, Auzias milite au sein du parti communiste clandestin. Militant communiste connu, il est arrêté à son domicile marseillais en janvier 1941 et écroué à la prison militaire Saint-Nicolas de Marseille. Condamné par le tribunal militaire de Marseille, le 19 mars 1941, à quatre ans et trois mois de prison, il est transféré le 8 avril suivant à la maison centrale de Nîmes. Le 15 octobre 1943, Auzias est transféré à la centrale d’Eysses où il devient le délégué communiste des détenus politiques aux côtés de Stéphane Fuchs, délégué gaulliste. Il est également l’un des principaux organisateurs de la tentative d’évasion collective du 19 février 1944 qui se solde par un échec. Condamné à mort par la cour martiale réunie à Eysses, il est fusillé le 23 février 1944 en chantant La Marseillaise et en criant « Vive la France ».

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés

Fernand Bernard

Fernand Bernard est né le 10 juin 1906 à Perpignan. En 1936, il rejoint les Brigades internationale en Espagne. De retour en France, il est affecté au 281e régiment d’infanterie, le 28 février 1939, sur la ligne Maginot. Il est ensuite démobilisé et rejoint Toulouse où il trouve un emploi de gardien au parc des sports. En 1941, il rejoint la Résistance en devenant l’un des fondateurs du groupe Bertaux. Fin 1941, une vague d’arrestations démantèle le groupe Bertaux. Fernand Bernard est arrêté à Agen le 10 décembre 1941. Le 24 juillet 1942, il est condamné par le tribunal militaire de la 17e région de Toulouse à 20 ans de travaux forcés, pour atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat puis incarcéré à la prison de Mende. Transféré à Eysses le 15 octobre 1943, il y devient responsable de l’état-major FFI clandestin de la centrale. Blessé à un genou lors des combats du 19 février 1944, Fernand Bernard est fusillé sur sa civière le 23 février.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés

Roger Brun

Né le 31 août 1922 à Peschadoires (Puy de Dôme), Roger Brun s’engage le 14 février 1941 dans l’armée d’armistice et est affecté au 2e bataillon de chasseurs alpins. Après la dissolution de l’armée d’armisitice en novembre 1942, il regagne le domicile familial puis trouve un emploi à la SNCF en janvier 1943. Réfractaire au STO, il rejoint le maquis de Navarron (Puy-de-Dôme) où lui et ses camarades sont arrêtés le 9 juillet 1943. Incarcéré à la prison de Thiers puis à Riom, il est condamné le 11 septembre 1943 par la section spéciale de Riom à 5 ans de réclusion pour détention d’armes. Transféré à Eysses le 15 octobre 1943, il fait partie du commando qui, le 19 février 1944, tente de prendre d’assaut le mirador de la porte Est de la centrale. Condamné à mort par la cour martiale réunie à Eysses, Roger Brun est fusillé le 23 février 1944.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés

Jean Chauvet

Né à Nîmes le 11 septembre 1921, Jean Chauvet y est ouvrier ajusteur au dépôt SNCF. Le 10 mars 1941, il est surpris la nuit par des gardiens de la paix alors qu’il circule sur son vélo sans éclairage et porte une musette remplie de tracts communistes. Il parvient à leur échapper. Mais son adresse est identifiée grâce à la plaque d’identité de la bicyclette. Des perquisitions effectuées à son domicile amènent la découverte de nombreux tracts et journaux. Jean Chauvet se réfugie en Lozère mais, dénoncé, il est arrêté le 16 juillet 1941 et conduit à la prison de Pont-de-Montvert. Dirigé ensuite sur celle de Mende puis au fort Saint-Nicolas à Marseille, il est jugé par le tribunal militaire de la 15e région, le 4 octobre 1941, et condamné à cinq ans de prison. Conduit à la prison Saint-Pierre de Marseille, il est transféré le 24 décembre 1941 à celle de Nîmes. Le 15 octobre 1943, il est transféré à la Centrale d’Eysses. Au cours de l’insurrection du 19 février 1944, il est en première ligne mais sa mitraillette s’enraie. Reconnu comme ayant pris part activement aux combats, Chauvet est jugé par la cour martiale réunie à Eysses, condamné à mort et fusillé le 23 février 1944.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés