Mediathèque

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Louis Guiral

Né le 8 février 1908 à Mondragon (Tarn), Louis Guiral est chauffeur automobile à Labastide Murat (Lot). Réfractaire au STO, il rejoint en avril 1943 un maquis en Corrèze au sein duquel il prend le commandement d’un groupe-franc. Arrêté par la Milice en juillet 1943, écroué à Limoges, il est condamné le 8 octobre 1943 par la section spéciale de Limoges à cinq ans de réclusion pour infraction à la loi du 5 juin 1943 (activité terroriste) et à celle du 16 février 1943 (réfractaire au STO). Sept jours plus tard, il est transféré à Eysses où il participe activement aux combats du 19 février à la tête d’un commando. Louis Guiral est fusillé à Eysses le 23 février 1944.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés

Alexandre Marqui

Né le 8 juin 1914 à Lourdes, Alexandre Marqui y est chaudronnier. Réfractaire au STO, il rejoint, en janvier 1943, le groupe FTP de Lourdes puis le maquis de Lesponne près de Bagnères-de-Bigorre. Devenu chef de groupe, il participe à de nombreuses actions. C’est après l’attaque du siège de la Milice de Lourdes qu’il est arrêté le 11 avril 1943. Incarcéré à Tarbes, il est condamné à 10 ans de travaux forcés par le tribunal spécial de Pau, le 24 juillet 1943 pour détention, transport d’armes, explosifs et munitions. Transféré à Eysses le 15 octobre 1943, blessé lors des combats du 19 février 1944, il est fusillé le 23 février.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés

Gabriel Pelouze

Né le 8 janvier 1910 à Carcassonne (Aude), employé des PTT, demeurant à Narbonne, il est membre du PC clandestin et de l’état-major départemental des FTP de l’Aude. Plusieurs fois arrêté et évadé, il est finalement condamné le 11 novembre 1941 à 20 ans de travaux forcés par la section spéciale de Montpellier pour activité communiste. Ecroué à la prison de Carcassonne puis à la centrale d’Eysses, il y dirige le commando de choc qui, le 19 février 1944, tente de s’emparer du mirador de la porte Est. Condamné par la cour martiale, il est fusillé le 23 février 1944.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés

Emile Félicien Sarvisse

Né le 9 juin 1922 à Ouveillan (Aude), il participe à partir de 1941 aux activités du parti communiste clandestin. Arrêté, interné à St Sulpice la Pointe (Tarn), il en est libéré. En juin 1943, il entre dans la clandestinité et rejoint les FTP. Arrêté le 23 juin 1943 après l’attaque du bureau de ravitaillement de Montpellier, il est condamné à 10 ans de travaux forcés par le tribunal spécial de Montpellier, le 2 décembre 1943 pour vols qualifiés, infraction au STO, détention d’armes, activité communiste, et falsification de carte d’identité. Dans sa cellule de la prison de Montpellier, il côtoie notamment. Georges Charpak. Transféré à Eysses le 23 juin 1943, il est aux premières lignes lors des combats du 19 février 1944, en s’attaquant notamment au mirador des cuisines. Blessé au bras par une balle de fusil-mitrailleur, condamné par la cour martiale, il est fusillé le 23 février 1944.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés

Jaime Sero

Né le 10 janvier 1920 à Lérida (Espagne), militant des Jeunesses Libertaires, Jaime SERO BERNAT intègre le corps des Carabiniers durant la Guerre d’Espagne. Réfugié en Normandie, il adhère au PSUC en octobre 1942. Après la rafle du 30 novembre 1942 qui décapite la direction espagnole de la Zone Occupée, Jaime SERO s’installe à Paris où il réorganise des groupes espagnols et sert d’instructeur militaire à des résistants français. Arrêté le 8 avril 1943, il est condamné le 10 juillet 1943 par la section spéciale de la cour d’appel de Paris à 2 ans de prison. Incarcéré à la Santé puis à Eysses, il est blessé lors des combats du 19 février. Sa blessure le désigne pour être fusillé le 23 février. Il a été officiellement reconnu « Mort pour la France » fin 2010.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés

Domenec Serveto Bertran

Né le 4 août 1904 à Tarassa (Espagne), Domenec Serveto Bertran effectue des missions secrètes durant la guerre d’Espagne. Resté clandestin en Catalogne après la victoire des troupes franquistes, il doit brusquement se réfugier en France en 1940 où il est immédiatement interné dans différents camps avec d’autres républicains espagnols. Au camp de Septfonds, il fonde une cellule du parti communiste espagnol. Dénoncé, il est arrêté le 7 juillet 1941 puis condamné à 6 ans de travaux forcés, par le tribunal militaire de la 17ème région siégeant à Montauban, le 6 février 1942, pour détention et distribution de tracts d’origine étrangère et activité communiste. Transféré à Eysses le 15 octobre 1943, blessé par un éclat de grenade le 19 février 1944, il est fusillé le 23 février. Domenec Serveto a été officiellement reconnu « Mort pour la France » fin 2010.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés

Joseph Stern

Né le 19 avril 1916 à Chisinau (Bessarabie), naturalisé français, ingénieur des industries électromécaniques. Pilote de chasse de l’armée de l’air, il est démobilisé le 8 août 1940 à Toulouse. Victime d’une dénonciation, il est arrêté à Toulouse, soupçonné d’avoir livré des informations sur l’aéronautique au consulat général d’URSS à Vichy. Jugé par le tribunal militaire de Toulouse, il est condamné le 21 octobre 1941 à dix ans de travaux forcés. incarcéré à la prison de Tarbes, Stern est transféré à la centrale d’Eysses le 27 juillet 1943. Il y devient membre du comité directeur de la résistance à l’intérieur de l’établissement pénitentiaire. Lors de l’insurrection du 19 février 1944, il est chef-adjoint des forces d’assaut auprès du commandant Bernard, puis il le remplace lorsque ce dernier à la jambe brisée par une grenade. Blessé au genou, Joseph Stern est transporté après la reddition à l’infirmerie, où il est arrêté et transféré au quartier cellulaire. Il est fusillé le 23 février 1944. Sa médaille militaire, cachée dans un des préaux de la centrale d’Eysses, a été retrouvée en 1994.

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Jean Vigne

Né le 19 mars 1912 à Boisset Gaujac (Gard), Jean Vigne entre dans la clandestinité début 1942 dans le Gard. Envoyé en Savoie pour organiser des groupes-francs, il est arrêté le 20 octobre 1942 près d’Annemasse puis condamné le 5 mars 1943 à 10 ans de travaux forcés par la section spéciale de Chambéry pour activité communiste. Transféré à la prison de Grenoble, il est finalement envoyé à Eysses le 15 octobre 1943 où il est nommé délégué communiste du préau 3. Le 23 février 1944, il est fusillé pour sa participation active à la tentative d’évasion collective du 19 février.

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