Tract portant sur l'emprisonnement du militant communiste Jean Rieu, édité par la Fédération des Jeunesses communistes de France, sous forme de carte postale à adresser soit au maréchal Pétain à Vichy, soit à Fernand de Brinon à Paris pour en demander la libération, sans date (vraisemblablement 1941)

Carte militaire de circulation permanente délivrée à Jean Zay, sous-lieutenant à l'état-major du train, par le chef d'état-major, 31 décembre 1939.

Au moment où cette carte de journaliste professionnelle est établie, en août 1939, Pierre Brossolette est rédacteur de politique étrangère au Populaire, journal socialiste dirigé par Léon Blum.

Au recto : fausse carte d'identité établie au nom de Philippe Baron, l'un des pseudonymes utilisé par Pierre Brossolette lors de ses missions en France occupée (72AJ2215)
Au verso : Faux permis de conduire établi au même nom (3AG2/42)

Carte d'identité FFL délivrée à Paul Weil après-guerre pour son appartenance au réseau Mithridate.

Cette fiche est extraite du fichier individuel original allemand (Personalkarten ou PK) conservé au service historique de la Défense (DAVCC) à Caen. 

Dessin patriotique réalisé par Stéphane Fuchs alors détenu à la centrale d'Eysses

Carte de train de Germaine Tillion délivrée lors d'un voyage en Belgique en septembre-octobre 1929

Nom de quai donné en hommage au résistant Eugène Le Corre, otage communiste exécuté le 15 décembre 1941 au Mont Valérien, situé à Conflans-Sainte-Honorine, Yvelines (78700)

Ces cartes individuelles (Schreibstubenkarten) étaient établies au moment de l'arrivée d'un détenu dans un camp de concentration. Outre quelques données d'état-civil, elles permettent surtout de suivre l'itinéraire concentrationnaire d'un déporté. Ainsi, la fiche de Stéphane Fuchs établie à son arrivée à Dachau le 5 juillet 1944 (matricule 77729) nous apprend que celui-ci a été transféré à Natzweiler le 22 juillet 1944.