La base média constitue « la collection virtuelle » du Musée de la Résistance en ligne. Elle réunit des documents de tous types appartenant à une multitude de fonds publics et privés.
Chaque document inventorié est accompagné de sa notice explicative.
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Devenu une figure de la Résistance juive, Jacques Lazarus entre dans la Résistance à Lyon en 1942. En janvier 1943, il rejoint l'Armée juive dont il devient l'un des principaux responsables de l'instruction militaire des jeunes recrues. En novembre 1943, il est l'un des fondateurs des maquis de l'Armée juive dans le Tarn. Chargé d'une nouvelle mission par l'Armée juive, devenue entre temps l'Organisation juive de Combat, il se rend à Paris où il est arrêté le 17 juillet 1944. Déporté le 17 août 1944 par le dernier convoi à quitter la gare de Bobigny, Jacques Lazarus s'évade du train avec plusieurs de ses camarades.
© Service historique de la Défense Droits réservésAu recto, photographie d'identité d'Eddy Florentin, vers 1948-1950
Au verso, photocopie de la carte de membre de l'OJC d'Eddy Florentin
Membre de la Sixième, organisation clandestine des Eclaireurs israélites de France, Albert David Akerberg est chargé de la coordination des groupes de la Sixième et du Mouvement de Jeunesse sioniste (MJS) à Paris. Devenu responsable de l'organisation pour la zone Nord, il intègre en août 1944 le corps franc parisien de l'Armée juive au sein duquel il prend part aux combats de la Libération.
© Service historique de la Défense Droits réservésLettre du maire de Saint-André-de-Lidon à madame Platek relative aux lieux de décès et d'inhumation de son fils Albert, 13 novembre 1944.
Militant au sein des organisations de la jeunesse juive mises en place dans la clandestinité par le PC au début de l’Occupation, Albert Platek rejoint en 1943 les maquis FTP du limousin et participe à la libération du Sud-Ouest, où il perd la vie sur le front de la Rochelle en septembre 1944.
Certificat d'appartenance aux FFI délivré à Elias Dorn le 21 février 1951.
Juif polonais réfugié en France, militant syndical et communiste, Elie Dorn fut l’un des combattants des FTP-MOI de la région parisienne, participant aux opérations de guérilla développée en 1942 et 1943 dans la capitale contre les forces d’occupation, avant d’être muté dans l’Est puis le Nord de la France où il joua un rôle important d’organisation et exerça des fonctions d’encadrement au sein des états-majors FTP.
Membre des FTP-MOI à Grenoble dans le bataillon Liberté, Herszel Grandowicz mène des opérations d’envergure pour nuire à l’effort de guerre allemand. Arrêté, il est déporté au camp de Dachau. Il est rapatrié en mai 1945.
© Service historique de la Défense Droits réservésMembre de l'Union de la Jeunesse Juive (UJJ) puis de l'Union des Juifs pour la Résistance et l'Entraide (UJRE), Nathan Chapochnik rejoint les FTP-MOI au sein du bataillon Carmagnole. En septembre 1943, il est promu responsable militaire des FTP-MOI des Alpes-Maritimes puis instructeur de troupes de combats près de Marseille.
© Service historique de la Défense Droits réservésAprès quelques actions militantes à Grenoble, Edith Haithin rejoint en février 1943 la 35e Brigade FTP-MOI à Toulouse. Elle y intègre le service de renseignements. En septembre 1943, elle est nommée responsable aux effectifs pour la Haute-Garonne et le Tarn. En mai 1944, elle est envoyée dans la Meuse pour organiser et encadrer un maquis FTP-MOI composé de soldats soviétiques enrôlés de force dans l’armée allemande.
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Membre du groupe de Marseille de l'UJRE, Armand Wasserman est mortellement blessé le 21 août 1944 lors des combats pour la libération de la cité phocéenne.
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