Ce film a été réalisé avec une caméra 8 m/m (format amateur habituel à l’époque) par Charles Dudouyt, artiste-décorateur ayant pignon sur rue, boulevard Raspail. Don de son petit-fils, Marc Giron.

Affiche de mobilisation et de manifestation contre “la déportation des ouvriers français” c’est-à-dire la réquisition de la main-d’oeuvre pour la machine de guerre allemande, 1er mai 1943

Journal La Tribune des cheminots appelant à faire du 1er mai 1943 une journée de revendications et de lutte contre la réquisition de la main-d’oeuvre française devant travailler pour la machine de guerre allemande

Christian Pineau (1904-1995), syndicaliste actif, il est de 1936 à 1939, secrétaire adjoint de la Fédération confédérée des employés de banque et secrétaire du conseil économique de la CGT en 1938 et 1939.

Christian Pineau explique comment il utilise les structures du syndicalisme pour faire quelque chose et entrer en résistance. Avec son ami Robert Lacoste, secrétaire adjoint de la Fédération générale des fonctionnaires de la CGT, il rédige le Manifeste du syndicalisme dans un bureau de la Caisse des dépôts et consignations.

Parti à Londres le 28 février 1942 par un avion venu le chercher en Anjou, Christian Pineau est de retour le 28 avril porteur du premier message politique du général de Gaulle à la Résistance intérieure et chargé de créer deux réseaux Phalanx et Cohors (confié à Jean Cavaillès).

Henri Ribière, Roger Deniau, Louis Saillant, Paul Verneyras, Albert Van Wolput, Guy Robert du Costal, Pierre Archambault reflètent la diversité professionnelle et géographique des résistants de Libération. 

Plan de la gare Montparnasse subtilisé par les agents de la SNCF, membres de Libération-Nord ou de Résistance-Fer, précisant le stationnement des patrouilles allemandes, indiquées dans la légende en jaune, juillet 1942

Note destinée aux chefs des régions de la SNCF pour la mise en place des plans de sabotage et de neutralisation des installations allemandes en vue de la prochaine insurrection

Au sein de Libération-Nord, elles sont nombreuses et remplissent d’abord le rôle d’intendantes, hébergeant, préparant les repas, entretenant les vêtements des résistants. Le secrétariat est presque entièrement entre leurs mains tout comme la confection du journal. Ce sont elles qui tapent les articles, confectionnent les tracts. Quelques destins sont ici présentés : Yvonne Houben-Tillaut, Marie-Louise Gazier, Agnès de la Barre de Nanteuil, Odette Pilpoul, Yvette Kohler-Choquet, Marcelle Biondi, Alice Fouré.