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Visite d'un résistant dans notre classe
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Jean Rispal, jeune résistant "en culottes courtes" (12 ans en 1940) est venu témoigner dans notre classe de CM2 (Paris, 20e).
Il a commencé la résistance à 15 ans, il est parti vivre avec sa mère puis son père. Ensuite, il est parti vivre à la campagne chez une dame, c’est là où il est rentré dans la résistance. Pour ne pas être repéré par les Allemands, les résistants n’étaient que cinq par groupes, s’ils se faisaient attraper, ils ne devaient rien dire.
Un jour, le chef lui dit qu’il devait transporter deux mitraillettes dans un sac-à-dos sur une bicyclette sans vitesse. Et là, un camion d’allemands passa, ils lui posèrent plein de questions, alors il leur parla allemand. Les Allemands n’ont rien fait. Mais il aurait pu se faire tuer. JEAN Rispal nous a appris que Les allemands avaient bombardé une gare, ce qui avait fait 250 morts dont certains étaient des amis.
Pendant l’occupation, Les français n’avaient pas le droit de danser, alors ils faisaient des bals clandestins.
A 9 heures, c’étai le couvre-feu, ils n’avaient pas le droit d’être dehors. Pour manger, il fallait acheter des tickets d’alimentation, il fallait attendre des heures pour avoir un morceau de pain. De Londres, Charles de Gaulles a envoyé des messages aux résistants et eu Français pour les inciter à résister.
Fin 42, la France était occupée. La mère de Jean Rispal était en zone occupée (Paris) et son père en zone libre (Lyon). Certaines missions consistaient à faire sauter des câbles électriques ou alors à voler des motos de policiers allemands. Il les appelAIT les VH (les vaches), il était le plus jeune du groupe alors on l’appelait biberon.
Quand la guerre se termina, il reprit sa vie normale.