1. LE DESASTRE DE JUIN 1940 : notre armée, qu’on croyait la meilleure du monde, est balayée en six semaines.
Dans toute l’Europe occupée par Hitler des résistants se sont levés pour lutter contre la domination de l’Allemagne nazie. Mais en juin 1940 l’occupation de la France survient après une défaite, en juin 1940, qui a été ressentie comme un effondrement sans précédent du pays. Notre armée, qu’on croyait la meilleure du monde, est balayée en six semaines. Huit millions de Français fuient sur les routes la progression de l’ennemi : une famille sur cinq. Les élites militaires et civiles paraissent impuissantes, incapables de jouer leur rôle. Les résistants français, quelles que soient les circonstances et les motifs personnels de leur engagement, découvriront qu’ils ont en commun deux motivations profondes : faire que les Français participent à leur propre libération pour effacer la honte de 1940, et reconstruire une France nouvelle pour ne pas revivre à l’avenir un tel désastre.
Flot de réfugiés luxembourgeois croisant un camion d'une unité d'artillerie de la 3e armée française sur la route entre Esch-sur-Alzette (Luxembourg) et Audun-le-Roman (Meurthe-et-Moselle).
© ECPA-D Droits réservésLe fronstalag de Mayenne fonctionna jusqu'en avril 1941, date à laquelle il fut transféré à Laval où il fermera en mai 1942.
© Service historique de la Défense Droits réservésL'exode de 1940 en France est une fuite massive de la population française en mai-juin 1940 lorsque l'armée allemande envahit la majorité du territoire national lors de la fin de la bataille de France. Huit millions de personnes s'exilent de façon massive, parfois sans but, soit près du cinquième de la population française de l'époque.
© Archives fédérales allemandes (Deutsches Bundesarchiv) Droits réservésM. Jérôme Barzotti et son épouse (en chapeau) le 15 septembre 1940 sur la Canebière à Marseille. M. Barzotti pleure en voyant les drapeaux des régiments dissous défiler une dernière fois avant de quitter la métropole pour rejoindre l'Afrique du Nord.
Cette photo a d'abord été publiée dans le magazine américain Life en mars 1941, avant d'être reprise plus tard dans un film de Frank Capra avec une fausse attribution (Paris, juin 1940). L'histoire la plus complète de ce cliché se trouve sur le blog de David Coquille, journaliste à La Marseillaise (davidlamars.blogspot.fr).
© Photo Marcel de Renzis Droits réservés