Désiré Ellenbogen

Légende :

Désiré Ellenbogen (2e en haut à gauche) avec les cadres et l'état-major du batailon 51/22 à Coulommiers (Seine-et-Marne)

Genre : Image

Type : Photographie

Source : © Archives privées Geoffrey Krystal Droits réservés

Détails techniques :

Photographie analogique en noir et blanc

Date document : 1944-1945

Lieu : France - Ile-de-France - Seine-et-Marne - Coulommiers

Ajouter au bloc-notes

Contexte historique

Fils d’Eugène Ellenbogen et Charlotte Friedmann, Désiré naît le 29 janvier 1899 à Hajdúböszörmény (Hongrie). Le 21 novembre 1921, à Metz, Désiré contracte un engagement volontaire dans la Légion étrangère pour 5 ans. En décembre 1921, il se trouve en Algérie au sein du 6e bataillon du 1er régiment étranger et prend part à la campagne du Rif (Maroc). Le 17 août 1925, il est blessé au combat de Gendane El Kad (Maroc). Il est réformé le 22 janvier 1926 avec une pension militaire d’invalidité.

Le 2 février 1926, il s’installe à Oran et y travaille comme infirmier à l’hôpital civil. Il y épouse une infirmière espagnole, Manuela Gonzalves, le 17 juin 1926. Le 5 août 1926, Désiré Ellenbogen demande la nationalité française, qu’il obtient le 13 décembre 1927 (Journal officiel du 25 décembre 1927).

En 1943, il rejoint le mouvement Combat puis effectue un séjour d’instruction au sein des maquis de l’Ain. En 1944, adjoint au responsable des groupes francs des Mouvements unis de Résistance (MUR) du secteur de Villeurbanne, il est par ailleurs responsable d’un dépôt d’armes. Cette même année, il créé la section MUR de Saint-Genis-Laval en lien avec l’Armée secrète.

Le 27 juin 1944, Désiré Ellenbogen est arrêté à Villeurbanne par la Gestapo avec son épouse Manuella. Internés à Montluc, elle en est libérée le 5 août tandis que Désiré est transféré à Drancy où il devient membre de l’organisation de résistance intérieure du camp. Libéré lors de l’insurrection parisienne, il est nommé responsable d’arrondissement de la milice patriotique à Paris puis s’engage dans les FFI où il est nommé au grade d’adjudant-chef. Il commande ensuite la 2e section de la 5e compagnie (compagnie "Marcel Rayman") du bataillon Liberté 51/22.

Désiré Ellenbogen est décoré de la médaille de la Résistance française par décret du 3 janvier 1946 (Journal officiel du 13 janvier 1946).


Auteur : Fabrice Bourrée

Sources et bibliographie :
Archives nationales, BB11/9639 : dossier de naturalisation 25023 X 26.
Ordre de la Libération, archives de la commission nationale de la médaille de la Résistance française.
Archives départementales du Rhône, 3808W23 (Fiches d’adhésion à l’Associations des anciens prisonniers de Montluc).
Journal officiel n°299 du 25 décembre 1927 (Gallica).