Drapeau de la 13e DBLE

Légende :

Drapeau de la 13e demi-brigade de Légion étrangère

Genre : Image

Type : Drapeau régimentaire

Producteur : Cliché Davric

Source : © Wikimedia Libre de droits

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Analyse média

Le drapeau de la 13e DBLE arbore les décorations suivantes (visibles sur la photo présentée ici) : 
Croix de la Libération 
Médaille de la Résistance avec rosette 
Croix de guerre 1939-1945 avec 4 palmes
Croix de guerre norvégienne


Il est également décoré de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures (4 palmes) et de la croix d'Officier dans l'Ordre du 27 juin (ordre de l'indépendance djiboutienne). 

Sur l'autre face du drapeau, sont inscrits les noms des batailles suivantes : 
CAMERONE 1863,
BJERWIK-NARVIK 1940, 
KEREN MASSAOUA 1941, 
BIR-HAKEIM 1942, 
EL-ALAMEIN 1942, 
ROME 1944, 
COLMAR 1945, 
AUTHION 1945, 
INDOCHINE 1945 - 1954, 
AFN 1952-1962.


Auteur : Fabrice Bourrée

Contexte historique

La 13e demi-brigade de la Légion étrangère a été créée pour participer aux combats de 1940 et est représentative de ces formations qui ont fait leurs premières armes pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1940, un groupement de deux bataillons est créé à Sidi Bel Abbes et à Fès pour aller combattre en Finlande. Prenant l’appellation de demi-brigade légère de montagne de la Légion étrangère, elle entre dans la composition du Corps expéditionnaire en Scandinavie. Sous le commandement du lieutenant-colonel Magrin-Verneret, elle gagne ses titres de gloire à Bjervik et Narvik et se voit remettre la Croix de guerre norvégienne avec palme.

De retour en Bretagne le 4 juin 1940, elle réussit à embarquer pour l’Ecosse. Le capitaine Pierre Kœnig, adjoint du lieutenant-colonel Raoul Magrin-Vernerey, convainc celui-ci de se rendre à Londres, où ils ont un entretien avec le général de Gaulle. Le 13e DBLE rejoint ainsi la France libre.

Fin septembre 1940, l'unité participe à l'opération Menace contre Dakar. Suite à l'échec de débarquement au Sénégal, elle finit par débarquer, sous le commandement du lieutenant-colonel Cazaud, en Afrique équatoriale française pour participer, en novembre 1940, à la campagne du Gabon et au ralliement de la région à la France libre, sous le commandement du général de Larminat. Elle combat en mars-avril 1941 en Erythrée contre l’armée italienne. Au cours du mois de mai suivant, l'unité rejoint la Palestine et le camp de Qastina en vue de participer à la Campagne de Syrie. La demi-brigade entre en Syrie le 8 juin et après de durs combats, elle entre à Damas le 21 juin.

En 1942, deux de ses bataillons sont engagés en Lybie et prennent part à la bataille de Bir-Hakeim qui constitue l'une des plus belles actions de son histoire. Cinq mois plus tard, lors de l’offensive de El-Alamein, son chef de corps, le lieutenant-colonel Amilakvari tombe à sa tête.

Lors de la mise sur pied de la 1re DFL, début 1943, la DBLE disparaît en tant que corps de troupe et ses trois unités (le 1er BLE, le 2e BLE et la 13e compagnie antichars) sont incorporées dans la 1ère brigade de la division. Ses unités sont présentes en Tunisie puis en Italie. En août 1944, elle débarque à Cavalaire et se bat jusqu’en Alsace au sein de la 1ère Armée française. En 1945, recréée comme corps, elle reprend à l’ennemi le massif de l’Authion dans les Alpes.

Le 6 avril 1945, l'unité se voit attribuer la Croix de la Libération, puis, par décret en date du 31 septembre 1947, la Médaille de la Résistance avec rosette.

Elle continuera à écrire des pages de gloire en Indochine de 1945 à 1954 et en Algérie de 1955 à 1962. Puis elle sera stationnée à Djibouti jusqu’en 2011, année de son départ pour Abu Dhabi dans l'implantation militaire française aux Émirats arabes unis.


Sources : Site Internet du Musée de l'Ordre de la Libération
Fondation de la France libre.