Les unités militaires

La Médaille de la Résistance a été attribuée à 22 unités militaires, dont 14 bâtiments de la marine nationale, auxquelles il faut ajouter le 1er régiment de fusiliers-marins, trois unités terrestres, trois écoles militaires et une unité aérienne.

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Bibliographie

Les forces navales françaises libres haut ▲

L’amiral Muselier est l'un des seuls officiers généraux à rejoindre Londres, dès le 30 juin. De Gaulle le charge de constituer les Forces Navales Françaises Libres (FNFL), en même temps d’ailleurs que les Forces aériennes Françaises Libres (FAFL). Les forces navales sont à ce moment très limitées, puisqu'elles regroupent essentiellement les marins qui se trouvaient déjà en Angleterre, ceux qui ont participé à l'évacuation de Dunkerque et les quelques ralliés de l'Ile de Sein et leurs bateaux de pêche.
Dès l’été 1940, deux sous-marins (Minerve et Junon) et quatre avisos reprennent la mer, ainsi que deux contre-torpilleurs, fin 1940. En juin 1942, la flotte de guerre compte 40 navires opérationnels (sur 65), 3 600 marins embarqués, ainsi qu'un bataillon de fusiliers marins et une unité de commando, menée par le commandant Kieffer. La flotte marchande compte 170 navires, dont 67 sont opérationnels.
Les FNFL ont leur centre à Londres, mais leur principal lieu opérationnel est Portsmouth où se trouvent une caserne, un navire d'instruction (le cuirassé Courbet), les trois navires de l'École navale de la France libre, ou École des Cadets, les centres de formation des canonniers, des radios, des électriciens.
Tout au long de la guerre, les unités des FNFL participent activement à la protection des convois traversant l’Atlantique, la Manche et la mer du Nord.

Quatorze bâtiments sont décorés de la Médaille de la Résistance ainsi que le 1er régiment de fusiliers marins (Médaille de la Résistance avec rosette). En voici la liste : Corvette Aconit, Corvette Alysse, Sous-marin Casabianca (rosette), Aviso Commandant Dominé, Aviso Commandant Duboc, Sous-marin Glorieux (rosette), Sous-marin la Vénus, Contre-torpilleur Léopard, Sous-marin Marsouin, Corvette Mimosa, Sous-marin Narval (rosette), Patrouilleur Poulmic, Aviso Savorgnan de Brazza, Sous-marin Surcouf (rosette).

Les unités terrestres et les écoles militaires haut ▲

Sont titulaires de la Médaille de la Résistance :

- la brigade de gendarmerie de la Chapelle-en-Vercors
- La 13e demi-brigade de la Légion étrangère (rosette)
- Le 1er régiment d’infanterie

ainsi que trois écoles militaires :
- l'Ecole des Cadets de la France Libre
- L'Ecole militaire préparatoire d’Autun (rosette)
- L'Ecole militaire préparatoire technique de Tulle (rosette).

Les forces aériennes françaises libres haut ▲

Les Forces aériennes françaises libres (FAFL) sont l'armée de l'air de la France libre. Créées le 1er juillet 1940 et intégrées en tant que squadrons dans la Royal Air Force, leur existence effective date d'avril 1941 avec la prise de commandement du colonel Martial Valin - qui devient commandant en chef des FAFL - et la constitution des premiers groupes de chasse (GC) et groupes de bombardements (GB). 

Après le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord (AFN), le 8 novembre 1942, qui entraîne la fusion entre les forces françaises présentes en AFN et les FAFL sous le nom de "Forces aériennes françaises" (FAF), il ets décidé lors de la conférence d'Anfa, en janvier 1943, de réarmer l'aviation française rassemblée en la dotant de 1 000 avions supplémentaires.

Une seule unité des FAFL est décorée de la Médaille de la Résistance : le groupe de bombardement Bretagne.