Contexte historique

Durant l'été 1937, la marine nationale reçoit la livraison de deux transports de personnel destinés à assurer la liaison entre Brest et la base aéronavale de Lanveoc-Poulmic. Les deux navires ont d'ailleurs reçu les noms de "Lanveoc" et "Poulmic".

Le 18 juin 1940, le Poulmic se réfugie en Grande-Bretagne à Plymouth. Jusqu'au 3 juillet, il assure le service de rade entre les bâtiments français. Remis aux FNFL le 30 août 1940, il est équipé en patrouilleur. Sous le commandement du premier maître de manoeuvre Le Guen, il participe à la surveillance du champ de mines britannique, mouillé en protection du chenal d'entrée de Plymouth.

Le 7 novembre 1940, le Poulmic sort du port pour aller prendre position au large de Plymouth. Il est alors commandé par interim par l'officier des équipages Vibert, officier en second du sous-marin Minerve. Victime d'une mine, le Poulmic est éventré au niveau du compartiment des machines. Il coule immédiatement, emportant avec lui 11 hommes sur 18. 

Le Poulmic est le premier bâtiment des FNFL perdu. Il est cité à l'ordre des FNFL par une décision du général de Gaulle en date du 4 décembre 1940.

Le Poulmic est titulaire de la Médaille de la Résistance par décret en date du 31 mars 1947.