Article extrait du journal arlésien l'Homme de bronze

Légende :

Article extrait du journal arlésien l'Homme de bronze du 7 septembre 1924 intitulé "Contre le fascisme"

Genre : Image

Type : Journal

Source : © Collection médiathèque d'Arles, fonds anciens Droits réservés

Date document : 7 septembre 1924

Lieu : France - Provence-Alpes-Côte-d'Azur - Bouches-du-Rhône - Arles

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Analyse média

Dans les années trente, l’antifascisme rassemble de nombreuses organisations italiennes représentées dans le Pays d’Arles (Parti socialiste italien, Parti communiste italien, Ligue italienne des droits de l’Homme, amicale franco-italienne des anciens combattants) et françaises (Parti socialiste, Parti communiste ou encore syndicats).


Auteur : Marion Jeux

Contexte historique

(1) Dans les années trente, l’antifascisme rassemble de nombreuses organisations italiennes représentées dans le Pays d’Arles (Parti socialiste italien, Parti communiste italien, Ligue italienne des droits de l’Homme, amicale franco-italienne des anciens combattants) et françaises (Parti socialiste, Parti communiste ou encore syndicats).

(2) Le journal L'homme de bronze couvre la période de 1879 à 1947. Il s'agit d'un hebdomadaire de sensibilité socialiste paraissant le dimanche, d'un format A2 et comportant 4 pages. Il témoigne de la vie intellectuelle, politique et sociale de la ville d'Arles, et du regard que portent les érudits locaux sur les événements nationaux. Il est la source documentaire principale sur l'histoire arlésienne de la fin XIXe-début du XXe siècle.

Sous l'Occupation, le journal a une audience comparable à celle du Petit Régional : 1 500 numéros sont vendus directement et autant par abonnement. Ce "journal hebdomadaire démocratique de l'arrondissement d'Arles" est dirigé, depuis les années 1920 par le socialiste historique Anatole Sixte-Quenin. Dès la fin juin 1940, celui-ci affirme sa confiance dans le maréchal Pétain et dans son gouvernement qu'il estime "légalement désignés". Il n'adopte pas pour autant, dans un premier temps, toutes les thèses du régime de Vichy ni le culte maréchaliste. Il défend en particulier le bilan du gouvernement du Front populaire et la mémoire de Léon Blum, et, tout en critiquant les communistes et, très ponctuellement, les "gaullistes", il continue à polémiquer avec l'Action française.

A la Libération, le titre est remplacé par Liberté

 

 


Sources :

(1) Marion Jeux

(2) Robert Mencherini, Vichy en Provence, Midi rouge, ombres et lumières, tome 2, Editions Syllepse, 2009, p. 125-126.

et site Internet http://www.numerique.culture.fr/