Assaut allemand du 21 juillet 1944 contre le Vercors




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  • Crédits
  • Introduction

ESPACE PEDAGOGIQUE

Objectif de cet espace : 
permettre aux enseignants d\'aborder plus aisément, avec leurs élèves, l\'exposition virtuelle sur la Résistance dans la Drôme en accompagnant leurs recherches et en proposant des outils d’analyse et de compréhension des contenus.

L'espace d'exposition s'articule autour d'une arborescence à quatre entrées :
- Zone libre et Occupation,
- Résistance,
- Libération et après-libération,
- Mémoire.

Chaque thème est introduit par un texte contextuel court. A partir de là, des documents de tous types (papier, carte, objet, son, film) sont présentés avec leur notice explicative.

La base média peut être aussi utilisée comme ressource pour les enseignants et leurs élèves dans le cadre de travaux collectifs ou individuels, en classe ou à la maison.

Pour l'exposition sur la Résistance dans la Drôme, sont proposés aux enseignants des parcours pédagogiques (collège et lycée), en lien avec les programmes scolaires, utilisant les ressources de l'exposition :

1/ Collège :

Note méthodologique
- Parcours pédagogiques composés de :
     . Fiche 1 : La France vaincue, occupée et libérée,
     . Fiche 2 : Le gouvernement de Vichy, la Révolution nationale et la Collaboration,
     . Fiche 3 : Vivre en France durant l'Occupation,
     . Fiche 4 : La Résistance.

2/ Lycée :

- Note méthodologique
- Parcours pédagogiques composés de :
     . Dossier 1 : L'Etat français (le régime de Vichy),
     . Dossier 2 : Les Juifs dans la Drôme (antisémitisme, persécution, arrestation, déportation, protection),
     . Dossier 3 : Les résistants,
     . Dossier 4 : La Résistance armée,
     . Dossier 5 : La Résistance non armée,
     . Dossier 6 : La vie quotidienne.

Si vous êtes intéressés par ces dossiers, contactez nous : [email protected]

Réalisation des dossiers pédagogiques : Patrick Dorme (CDDP Drôme), Lionel FERRIERE (enseignant Histoire en collège et correspondant du musée de Romans), Michel MAZET (enseignant en lycée et correspondant des archives départementales). 

1. De la déclaration de guerre à l’Armistice, le 22 juin 1940 : Un mois après le début de leur attaque en mai 1940, les Allemands atteignent le nord de la Drôme. L’Armistice arrête les combats sur la rivière Isère. Le nord du département est occupé par les troupes allemandes.
2. De l’Armistice à l’occupation allemande, le 11 novembre 1942 : La Drôme est située en zone non occupée.
3. Du 11 novembre 1942 au 9 septembre 1943 : La Drôme est placée sous administration et occupation italiennes.
4. Du 9 septembre 1943 au 31 août 1944 : l’armée allemande occupe la Drôme ; c’est la période la plus intense pour la lutte contre l’ennemi et le gouvernement de Vichy.


Il s'agit d'une sélection de cartes nationales et locales sur la Résistance. La plupart de ces cartes ont été réalisées par Christophe Clavel et Alain Coustaury. Il s'agit d'une co-édition AERI-AERD tous (droits réservés)


CARTE INTERACTIVE DROME ET VERCORS DROMOIS ET ISEROIS
(Suivez ce lien pour afficher la carte et sélectionnez les points du paysage souhaités pour afficher les fiches correspondantes)


  France de 1940 à 1944
  Départements français sous l’Occupation
  Régions militaires de la Résistance en 1943
  La Drôme, géographie physique
  Esquisse de découpage régional de la Drôme
  Les communes de la Drôme
  Carte des transports en 1939
  Le confluent de la Drôme et du Rhône
  Densité de la population de la Drôme en 1939
  Densité de la population de la Drôme en 1999
  Evolution de la densité de population de la Drôme entre 1939-1999
  L’aérodrome de Montélimar-Ancône
  Aérodrome de Valence - Chabeuil - La Trésorerie
  Les caches des armes et du matériel militaire
  Les terrains de parachutages dans la Drôme
  Bombardements alliés et allemands dans la Drôme
  Immeubles détruits par les Allemands et la Milice
  Emplacement de camps de maquis de 1943 au 5 juin 1944
  Localisation des groupes francs qui ont effectué des sabotages en 1943
  Implantation et actions de la compagnie Pons
  FFI morts au combat ou fusillés
  Plan-de-Baix, Anse, 16 avril 1944
  Géopolitique de la Résistance drômoise en juin-juillet 1944
  Dispositif des zones Nord, Centre, Sud vers le 10 juin 1944
  Combovin, 22 juin 1944
  Vassieux-en-Vercors 21, 22, 23 juillet 1944
  Combat de Gigors 27 juillet 1944
  Le sabotage du pont de Livron
  Carte simplifiée de la bataille de Montélimar du 21 au 24 août 1944
  Carte simplifiée de la bataille de Montélimar du 25 et 26 août 1944
  Carte simplifiée de la bataille de Montélimar du 27 au 29 août 1944
  Carte simplifiée de la bataille de Montélimar du 29 août à 12 heures le 30 août 1944
  Etrangers au département, non juifs, arrêtés dans la Drôme et déportés
  Déportation, arrestations dans la Drôme
  Déportation des Juifs dans la Drôme
  Lieu de naissance de Drômois déportés, arrêtés dans la Drôme et à l’extérieur du département
  Cartes des principaux lieux de mémoire dans la Drôme
  Perceptions de la Résistance drômoise

Publications locales :

Une bibliographie plus détaillée sera accessible dans l’espace « Salle de consultation » du Musée virtuel.

SAUGER Alain, La Drôme, les Drômois et leur département. 1790-1990. La Mirandole. 1995.
GIRAUDIER Vincent, MAURAN Hervé, SAUVAGEON Jean, SERRE Robert, Des Indésirables, les camps d’internement et de travail dans l’Ardèche et la Drôme durant la Seconde Guerre mondiale. Peuple Libre et Notre Temps, Valence, 1999.
FÉDÉRATION DES UNITÉS COMBATTANTES DE LA RÉSISTANCE ET DES FFI DE LA DRÔME, Pour l’amour de la France. Drôme-Vercors. 1940-1944. Peuple Libre, Valence, 1989.
DE LASSUS SAINT-GENIÈS (général), DE SAINT-PRIX, Combats pour le Vercors et la Liberté. Peuple Libre, Valence, 1982.
LA PICIRELLA Joseph. Témoignages sur le Vercors, 14e édition, Lyon, 1994
LADET René, Ils ont refusé de subir. La Résistance en Drôme. Auto-édition. Portes-lès-Valence, 1987.
DREYFUS Paul, Vercors, citadelle de Liberté, Arthaud, Grenoble, 1969.
MARTIN Patrick, La Résistance dans le département de la Drôme, Paris IV Sorbonne, 2002.
SERRE Robert, De la Drôme aux camps de la mort, Peuple Libre et Notre Temps, Valence, 2006.
SUCHON Sandrine, Résistance et Liberté. Dieulefit 1940-1944. Éditions A Die. 1994.
VERGNON Gilles, Le Vercors, histoire et mémoire d’un maquis, L’Atelier, Paris, 2002.

Dvd-rom La Résistance dans la Drôme et le Vercors, éditions AERD-AERI, 2007.

Ce travail n’aurait pu avoir lieu sans l’aide financière du Conseil général de la Drôme, du Conseil régional de Rhône-Alpes, du Groupe de Recherches, d’Études et de Publications sur l’Histoire de la Drôme (GRÉPHiD) et de l'AERD qui y a affecté une partie des recettes de la vente des dvd-roms, La Résistance dans la Drôme et le Vercors.

L’équipe de la Drôme tient à les remercier ainsi que :
- l’Office départemental des anciens combattants (ONAC),
- la Direction départementale de l’équipement de la Drôme (DDE),
- le Centre départemental de documentation pédagogique de la Drôme, (CDDP),
- le personnel et la direction des Archives départementales de la Drôme, de l’Isère, des Archives communales de Allan, de Crest, de Die, de Grâne, de Montélimar, de Romans-sur-Isère, de Triors, de Saint-Donat-sur-l’Herbasse, de Saint-Uze,
- les Archives fédérales allemandes (Bundesarchiv), le National Archives and Records Administration (NARA), The National Archives (les archives nationales britanniques), Yad Vashem,
- le Musée de la Résistance en Drôme et de la Déportation de Romans, le Musée de la Résistance de Vassieux-en-Vercors, le Mémorial de La Chau, le Musée de Die, le Musée Saint-Vallier, la Médiathèque de Montélimar, le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, le Mémorial Shoah, l’Association des Amis du Musée des blindés de Saumur, le Musée de la Division Texas (USA),
- l’Association Études drômoises, l’Association Mémoire d’Allex, l’Association Sauvegarde du Patrimoine romanais-péageois, l’Association Mémoire de la Drôme, l’Association des Amis d’Emmanuel Mounier, l’Association Patrimoine, Mémoire, Histoire du Pays de Dieulefit, l’Amicale maquis Morvan, la Fédération des Unités Combattantes et des FFI de la Drôme, l’Association nationale des Pionniers et Combattants Volontaires du Vercors.

Mais nos remerciements s’adressent surtout à toutes celles et tous ceux, notamment résistantes, résistants et leurs familles, qui ont accepté de livrer leurs témoignages, de nous confier leurs documents et leurs photographies. Ils sont très nombreux et leurs noms figurent dans cette exposition. Ils s’apercevront au fil de la lecture que leur contribution a été essentielle pour l’équipe qui a travaillé à cette réalisation. Grâce à eux, une documentation inédite a pu être exploitée, permettant la mise en valeur de personnes, d’organisations et de faits jusqu’alors méconnus. Grâce à eux nous avons pu avancer dans la connaissance de la Résistance dans la Drôme et plus largement dans celle d’une histoire de la Drôme sous l’Occupation.
L’étude de cette période et des valeurs portées par la Résistance, liberté, solidarité, justice et progrès social…, nous semble plus que jamais d’actualité.

 

CONCEPTION, RÉALISATION

Maîtres d’ouvrage :
Association pour l’Élaboration d’un Cédérom sur la Résistance dans la Drôme (AERD), en lien avec l'Association pour des Études sur la Résistance intérieure (AERI) au niveau national. 

Maîtrise d’ouvrage : Carré multimédia. 

Gestion de projet AERI : Laurence Thibault (directrice) – Laure Bougon (chef de projet) assistée d’Aurélie Pol et de Fabrice Bourrée. 

Groupe de travail : Pierre Balliot, Alain Coustaury, Albert Fié, Jean Sauvageon, Robert Serre, Claude Seyve, Michel Seyve. Patrick Martin et Gilles Vergnon interviennent sur des notices spécifiques. 

Sont associés à ce travail tous ceux qui ont participé à la réalisation du Dvd-rom La Résistance dans la Drôme, et qui par la même, ont contribué à une meilleure connaissance de la Résistance dans le département. 

Groupe pédagogique : Patrick Dorme (CDDP Drôme), Lionel FERRIERE (enseignant Histoire en collège et correspondant du musée de Romans), Michel MAZET (enseignant en lycée et correspondant des archives départementales). 

Cartographie : Christophe Clavel et Alain Coustaury.

Si la Résistance dans le Vercors débuta et s'établit au cœur du massif, par la suite, les limites du Vercors résistant furent plus étendues. Le 21 juillet 1944, l'armée allemande attaquait ce bastion qu'elle considérait pouvoir être la source d'un dangereux obstacle à sa liberté de circulation dans la vallée du Rhône. L'opération « Bettina » faisait suite à celle qui avait anéanti la Résistance aux Glières.

Pour saisir l'ampleur de l'attaque, il est nécessaire de préciser ce que l'on entend par Vercors. La ligne de postes allemands, encerclant le massif afin d'arrêter les résistants qui tenteraient de s'échapper, peut servir de bornes au Vercors. On inclut dans ces limites collines et vallées adjacentes (le rempart) où étaient établis des maquis dont le rôle consistait à protéger le cœur du massif (le donjon). Le Vercors ainsi défini ne correspond pas aux limites historiques traditionnelles. Il est plus vaste, il s'étend de la vallée de la Drôme au sud, à celle de l'Isère au nord et du Drac à l'est. À l'ouest, sa lisière comprend l'alignement des collines depuis Saint-Nazaire-en-Royans jusqu'à Vaunaveys-La Rochette. Ces limites, dictées par les opérations militaires, intéressent trois départements, la Drôme, l'Isère et une partie de la bordure occidentale des Hautes-Alpes.

Auteur : Alain Coustaury
Source : Dvd-rom La Résistance dans la Drôme et le Vercors, éditions AERI-AERD, 2007.


 

Opération Bettina à Vassieux-en-Vercors



  • Contexte historique
  • Analyse média

L'opération aéroportée de Vassieux-en-Vercors ne constitue qu'une péripétie de l'attaque allemande contre la Résistance établie sur le massif du Vercors. Pourtant, elle est devenue symbolique de la réduction de la Résistance à cause de l'intensité des combats et surtout des exactions commises par les attaquants. Dans la mémoire, elle occulte, en grande partie, les autres épisodes militaires de l'opération Bettina qui englobait tout le massif et ses alentours.

Après avoir réduit, en mars 1944, le maquis des Glières, les Allemands montent l'opération Bettina pour anéantir la Résistance du Vercors qu'ils considèrent comme un obstacle et un danger pour leur liberté de manœuvre dans la vallée du Rhône. 


Après avoir sondé les défenses septentrionales du Vercors le 13 juin et les jours suivants, 12 000 hommes, environ, investissent et attaquent le 21 juillet 1944 l'ensemble du massif, sur toutes ses faces. C'est dans le cadre de Bettina que sont déposés par des planeurs d'assaut 200 soldats d'élite sur le val de Vassieux-en-Vercors. Ils avaient décollé de l'aérodrome de Lyon-Bron. Quand, ayant largué leur câble de remorquage, ils plongent sur Vassieux, leur arrivée est une surprise totale. Certains résistants croient que ce sont les renforts alliés attendus qui se posent.

Tout de suite, les combats s'engagent, violents et inégaux. Les Allemands sont supérieurement armés et entraînés. Les résistants disposent surtout d'armes individuelles, manquent de mortiers, indispensables dans ce type de combat et de relief. Pourtant la surprise passée, ils réagissent vigoureusement. Plusieurs planeurs posés sont touchés. Les attaquants se trouvent dans une situation délicate. L'intensité des combats varie selon les quartiers. À la Mure, les Allemands surprennent et anéantissent le groupe du lieutenant Pérol. Autour de Vassieux, les résistants contre-attaquent et mettent en difficulté les assaillants. Au soir du 21 juillet, ayant perdu une vingtaine d'hommes, la situation, sans être désespérée, est délicate pour les Allemands retranchés dans le village. Ils attendent du renfort en hommes et en matériel. Du côté français, on déplore une centaine de tués, militaires et civils.

De son PC de Saint-Martin-en Vercors, François Huet, chef militaire, regroupe ses forces et donne l'ordre à Narcisse Geyer de réduire le groupe allemand posé à Vassieux. Geyer pense pouvoir y réussir et prépare son action. Il réclame un canon qui doit servir à donner le signal de l'attaque. Cette dernière, mal engagée, n'aboutit pas.

Le 22 juillet, les mauvaises conditions atmosphériques empêchent le ravitaillement aérien des Allemands.
Le 23, une embellie permet l'atterrissage de 23 planeurs DFS 230 ayant décollé, cette fois, de l'aérodrome de Valence-Chabeuil. Encadrée par des officiers allemands, une compagnie de légionnaires de l'Est, les « Mongols », vient renforcer le groupe retranché dans Vassieux. Des planeurs lourds Gotha 242 débarquent munitions et armes. L'atterrissage le 24 d'un Gotha 242 amenant un canon de 20 mm permet de réduire rapidement les nids de résistants disposés autour de Vassieux. En peu de temps, les positions de la Résistance sont anéanties.
Le 23, débordé, le commandement de la Résistance du Vercors avait donné l'ordre de dispersion, le massif étant totalement submergé. Une nouvelle période débute pour les résistants. Les plus aguerris se cachent dans les profondeurs de la forêt. D'autres essaient de rejoindre la plaine. De nombreux seront arrêtés et exécutés par le cordon militaire allemand qui cerne le massif.

Le village, les hameaux de Vassieux-en-Vercors, sont pratiquement détruits. Des dizaines de cadavres gisent dans la campagne. Ce n'est qu'au début du mois d'août que des sauveteurs venus de la vallée de la Drôme découvriront les exactions et donneront une sépulture aux victimes civiles et militaires. Le drame de Vassieux-en-Vercors devient un symbole de la Résistance car il ajoute à l'héroïsme des combats l'horreur du massacre de civils. Cette dualité ne se retrouve ni aux Glières, théâtre seulement de violents combats, ni à Oradour-sur-Glane lieu d'extermination de civils.


Auteur : Alain Coustaury

Sources : La Picirella Joseph, Témoignages sur le Vercors, Lyon 1991 ; photos USAAF, fonds Paul Mathevet

Le croquis représente les axes d'atterrissage des planeurs et avions allemands qui se posèrent les 21, 23 et 24 juillet 1944 sur le val de Vassieux-en-Vercors. Les soldats allemands aéroportés furent attaqués par des groupes de résistants symbolisés par des cercles.

Le document illustre l'épisode de l'attaque aéroportée du Vercors présentée dans le dvd-rom La Résistance dans la Drôme – le Vercors. Il a été réalisé à partir des travaux de Joseph la Picirella, fondateur du musée de la Résistance de Vassieux et de l'observation de photos aériennes prises par l'USAAF (United States Army Air Forces) le 27 juillet 1944.

La géographie du lieu est bien mise en évidence par l'opposition entre la région blanche représentant la partie relativement plane du val de Vassieux et le vigoureux relief la dominant. L'orographie (étude du relief) joue un rôle capital dans cet épisode, déterminant l'implantation d'un terrain d'atterrissage et les axes d'approche des planeurs et avions. Des dépressions karstiques sont signalées afin de restituer le relief chaotique du fond du val de Vassieux. Ces dépressions, de dimensions décamétriques, pouvant servir de refuge et de protection aux combattants, sont un obstacle à l'atterrissage d'aéronefs.

La Résistance était sur le point d'achever l'aménagement du terrain d'atterrissage « Taille-crayon » pour avions de transport lourd comme le Douglas DC3/C47/Dakota. Il se situait au sud du village. Les tracés de l'approche finale des planeurs allemands montrent que ces derniers ne l'utilisèrent pas mais qu'ils se posèrent à l'orée sud du village, aux hameaux de Jossaud, de la Mure, et du Château. Les triangles jaunes et rouges marquent l'emplacement, à quelques mètres près, des planeurs d'assaut DFS 230. Les triangles rouges indiquent les planeurs accidentés à l'atterrissage. D'autres appareils se posèrent le 23 juillet et les jours suivants. Les planeurs de transport Gotha 242 amenèrent des renforts en armes et munitions. Les Junkers Ju 52, trimoteurs de transport, utilisant « Taille-crayon » évacuèrent les soldats allemands blessés. Toute l'opération était surveillée par le « mouchard » Fieseler 156 « Storch ».

Les cercles verts marquent l'emplacement et l'effectif des résistants qui contre-attaquèrent et essayèrent vainement de réduire les groupes de soldats allemands aéroportés. Les combats et les exactions commis à Vassieux-en-Vercors sont symboliques de l'action de la Résistance. Cela explique l'importance des lieux de mémoire situés sur la commune : le musée de la Résistance dans le village, la nécropole nationale au nord et le Mémorial de la Résistance au col de la Chau, dominant le site des combats.


Auteur : Alain Coustaury

Titre : Opération Bettina à Vassieux-en-Vercors

Légende :

Attaque aéroportée allemande contre la Résistance

Genre : Image     Type : Carte

Producteur : réalisation Alain Coustaury

Source : © AERD, fonds Alain Coustaury - Droits réservés

Détails techniques :

Carte format numérique couleur. Voir aussi l'album photo lié.


Date document : 2006

Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Drôme - Vassieux-en-Vercors