Exemple d’«arrêté» du préfet du maquis Guingouin diffusé dans les villages de Haute-Vienne pour lutter contre les agissements des « faux maquis ».

À mi chemin de Saumane et de ce cimetière, au bord de la D 907 s’élève une stèle à l‘entrée d’un chemin. Elle commémore le sacrifice d’un jeune saumanois, Gilbert DELON, qui avait rejoint le maquis AS du Col du Mercou. Capturé le 10 mai 1944 par les Waffen SS d'Alès, il subit la torture. Déporté à Neuengamme, il ne revint pas.

Inauguré le 21 août 1999 par les anciens du maquis d'Aire-de-Côte, un Mémorial porte les noms des morts d'Aire-de-Côte. C'est d'autre part à Saumane que fut créé le Maquis d'Aire-de-Côte avec l'aide matérielle de son maire Fernand BORGNE : arrêté et déporté il mourut peu après après son retour des camps.

Une tombe plus modeste fait face à la sépulture de Marcel Bonnafoux, c'est celle de René KIEFFER, réfugié belge, arrêté le 28 février 1944 à Saint Hippolyte-du-Fort et pendu à Nîmes le 2 mars 1944. Son identité n'ayant été connue que plus tard justifie la première inscription : "Inconnu pendu à Nîmes le 2 mars 1944. Il symbolise les peuples luttant en silence pour leur liberté."

En bordure de la D.907 à la sortie du village en direction de Saint André de Valborgne se trouve le cimetière du maquis de l'Aigoual Cévennes, en un lieu plus facile d'accès que le modeste monument du "Bidil" lieu de l'attaque du 1er juillet 1943 et à proximité de la tombe de Marcel BONNAFOUX "commandant Marceau", chef militaire du maquis, tué au Vigan lors des combats de la Libération. 

En bordure de la D 979, une stèle s’élève à l’endroit même où tomba le sergent FTPF, Lucien CLÉMENT, au cours d’un accrochage avec les colonnes ennemies en retraite.

Cette plaque apposée le 8 mai 2010 sur le mur de la mairie rend hommage à Georges MAZEL et à Jean LAPORTE. 

Au lieu-dit "Le Mas d’Hours" à la limite d’Alès, sur la commune de St Hilaire, près du Gardon, chemin des Bas Prés ouest, une stèle sur laquelle est fixée une plaque de marbre qui rappelle qu’en ce lieu fut découvert en septembre 1944 un charnier contenant huit corps, victimes des Waffen SS d’Alès en juillet 1944. 

Sur le monument aux morts cinq noms sont gravés dont deux FTPF Raoul PAUMEL et Henri TAULEIGNE et Aimé BOISSIN FFL.

Une stèle près du pont de Tharaux rappelle le sacrifice de l’aspirant SALOMON Léon, mosellan d'origine, officier d'active qui rejoignit la 33e compagnie des Corps francs de libération (CFL). Il fut instructeur au Camp Bayeux et comme il parlait parfaitement allemand, il fut chargé d'amener les Alsaciens et Lorrains des T.O. à déserter. Démasqué, il fut fusillé le 24 août 1944.