Attestation manuscrite signée par Marcel Abraham en faveur de Jean Zay le 21 février 1949

Raymond Jacquet est déporté à Buchenwald en août 1944. Le 2 octobre 1944, il est transféré au kommando de Bad Gandersheim où il restera jusqu'en avril 1945.

Ces deux fiches (recto et verso) ont été établies à Buchenwald lors de l'arrivée de Raymond Jacquet. Il y reçoit le matricule 78474.

Photographie de groupe prise clandestinement à Eysses fin 1943 - début 1944

Par cette attestation (copie conforme de l'original), le capitaine Caudron certifie que Raymond Jacquet était l'un des responsables du mouvement Combat et également agent de liaison du réseau Mithridate.

Par cette attestation (en fait une copie conforme de l'original), Henri Frenay, chef du mouvement de résistance Combat, certifie que Raymond Jacquet a rejoint son mouvement en 1941 et qu'il est devenu chef régional de l'AS et des groupes-francs en Auvergne.

Cette fiche constitue le premier élément du dossier pénitentiaire de Raymond Jacquet ; elle a été établie lors de son arrivée à la maison centrale d'Eysses.

Publié sous le pseudonyme de Pierre Braud, au tout début du mois de mars 1943 dans le journal clandestin de zone nord Résistance cet article de Pierre Brossolette a pour objectif de présenter le général de Gaulle aux Français. Pour la plupart de ces femmes et de ces hommes soumis aux rigueurs de l’Occupation, le Général n’est encore qu’une voix. Il s’agit donc d’« incarner » cette voix avant de plaider pour l’union de toutes et de tous derrière l’homme du 18 Juin. Et ce, alors qu’à Alger, avec l’aide des Alliés, le général Giraud développe une alternative à la France Combattante.

Au moment où cette carte de journaliste professionnelle est établie, en août 1939, Pierre Brossolette est rédacteur de politique étrangère au Populaire, journal socialiste dirigé par Léon Blum.

Le 31 août 1943, le général de Gaulle signe l'ordre de mission de Pierre Brossolette pour son retour à Londres depuis Alger où il se trouve depuis le 24 août précédent.