Le 6 mai 1945, un groupe de francs-maçons, dont Georges Dunoir, créé un atelier maçonnique au sein du camp d’Allach. Allach était le plus important kommando du camp de concentration de Dachau. Les déportés y travaillaient sur différents chantiers et principalement pour l’usine BMW. Il compta jusqu'à 3850 détenus. 

Montage réalisé à partir d'une photographie de groupe prise à la prison de Tarbes en juillet 1942.

François Cavaillé, en uniforme, durant la campagne de 1940.

Note de service de la compagnie de gendarmerie du Lot-et-Garonne datée du 27 septembre 1941 listant les individus inscrits au carnet B, "communistes - anarchistes ou autres individus français ou étrangers nettement hostiles au Gouvernement qui sont actuellement détenus en prison ou internés dans des camps". Cette liste nous indique que Jean Belloni est détenu depuis le 17 juin 1941 et à la date de la note incarcéré à la maison d'arrêt de Toulouse pour "distribution de journaux interdits et reconstitution de parti dissous".

Rapport du sous-préfet de Villeneuve-sur-Lot au préfet du Lot-et-Garonne, en date du 17 juin 1941, relatant la genèse de l'arrestation de six militants communistes. 

Rapport du capitaine Brunet, commandant la section de gendarmerie de Villeneuve-sur-Lot, 16 juin 1941, relatif à l'arrestation de six militants communistes à Villeneuve, parmi lesquels figure Jean Belloni.

Lettre du Procureur de la République d'Agen au préfet du Lot-et-Garonne, en date du 18 juin 1941, informant ce dernier que le Parquet a ouvert le 16 juin 1941 une information du chef d'infaction au décret des 24 juin et 26 septembre 1939. Les six militants interpellés, dont Jean Belloni, ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt.

Rapport du sous-préfet de Villeneuve-sur-Lot au préfet du Lot-et-Garonne relatif à l'activité communiste à Villeneuve, 27 décembre 1924.

Rapport du sous-préfet de Villeneuve-sur-Lot au préfet du Lot-et-Garonne relatif à l'activité communiste dans l'arrondissement de Villeneuve, 18 décembre 1924. A la page 17 de ce rapport figurent les noms de Jean Arthur Belloni et de son père, Michel, considérés comme deux des principaux lieutenants d'Eloi Roger, dirigeant du Parti communiste à Villeneuve. Le rapport complet est présenté dans l'album joint à la notice.

André Cochet en 1930.