Ayant fui la Hongrie avec ses parents pour venir s’installer à Paris, Thomas Elek fut un militant très actif des organisations de jeunesse reconstituées dans la clandestinité par le PC avant de rejoindre en 1942 la lutte armée au sein des FTP-MOI et de participer à quelques-unes des actions de guérilla les plus spectaculaires organisées au cœur de Paris au cours du printemps et de l’été 1943.

Photographie anthropométrique de Boruch Lerner, Paris, 30 juin 1943

Communiqué du 1er détachement (1941-1943).

Membre du groupe de Marseille de l'UJRE, Armand Wasserman est mortellement blessé le 21 août 1944 lors des combats pour la libération de la cité phocéenne.

Membre des Eclaireurs israélites de France, Boris Frenkel rejoint la Résistance au sein de la 35e Brigade FTP-MOI début 1943. Arrêté le 25 août 1943, incarcéré à la maison centrale d'Eysses, il est déporté à Dachau le 18 juin 1944. Il meurt à Gusen le 21 mars 1945.

Carte d’Interné-Résistant n° 120123 délivrée à Roland Tartakowsky le 20 novembre 1964.

Combattant de la jeunesse juive, Roland Tartakowsky est l’un des responsables de l’Union de la jeunesse juive (UJJ). Il structure des groupes de jeunes et organise des actions de propagande.

Militant communiste, Julien Zerman est l’un des responsables de l’Union de la jeunesse juive dans la région lyonnaise. Il est abattu à Grenoble en janvier 1944.

Militant communiste d’origine juive polonaise, Charles Feld crée à Lyon en zone Sud le journal clandestin Fraternité du Mouvement national contre le racisme.

Réunion au siège de l'Union de la jeunesse juive, boulevard des Belges aux Brotteaux à Lyon, automne 1944.

Jacob Tancerman, membre fondateur du bataillon FTP-MOI Carmagnole, responsable militaire UJRE (septembre 1943), chef de la milice patriotique juive à Paris (juin 1944), commandant de la compagnie Marcel Rayman du bataillon Liberté.