"Se battre"

Derrière les figures cent fois vues du saboteur de voies ferrées ou du maquisard armé d’une mitraillette Sten, il y a une réalité à la fois bien plus rude et plus diverse : les résistants n’ont pu longtemps compter que sur quelques armes récupérées, avant de bénéficier très tard des containers parachutés par les Alliés, au contenu à la fois très varié mais limité aux armes légères. Le matériel de sabotage parachuté a également été capital pour l’efficacité des résistants, mais les Alliés ont vu le plus souvent dans les sabotages un complément, et non une alternative, aux bombardements effectués par leur aviation.

Les traces de la vie au maquis montrent ses différentes faces : le caractère crucial de l’entraînement, souvent insuffisant et trop tardif, le risque inhérent à un combat sans uniforme, et donc sans les garanties des lois de la guerre malgré leur brassard, et enfin, malgré tout la forte identité de ces civils armés, affirmée jusque dans leurs objets « customisés ».

-> Suite de l'exposition : Mener une double vie

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