Rue Jean-Saler, Arles

Légende :

Rue Jean-Saler, baptisée en hommage au résistant le 26 mai 2012, située près de l'ancienne usine Lustucru, Arles

Genre : Image

Type : Nom de rue

Source : © Centre de la Résistance et de la Déportation du pays d'Arles (CRDA) Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur.

Lieu : France - Provence-Alpes-Côte-d'Azur - Bouches-du-Rhône - Arles

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Contexte historique

Jean Saler, engagé volontaire en 1940, est démobilisé à Tarbes après quelques mois. Il rejoint le maquis dans le Vercors en décembre 1942, puis dans les Basses-Alpes en février 1944. Muté à Arles, il participe à de nombreux sabotages, dont celui du pont de Trinquetaille. 

Le 10 juillet 1944, des membres des FTPF participent au sabotage du pont de Trinquetaille, que les premiers bombardements alliés ne sont pas parvenus à neutraliser. Le groupe est composé de Daniel Méliani, Victorin Mourgues, Joffre Arzalier, Narcisse Pampaloni, Pierre Réali et Jean Saler. Les explosifs, ramenés du maquis par Daniel Méliani, sont transportés dans un landau par Georgette Méliani et Thérèse Saler. La clef du local donnant accès aux câbles de soutènement du pont leur a été fournie par un ingénieur des Ponts et Chaussées.
Daniel Méliani et Jean Saler pénètrent dans le local, placent les charges ; l’explosion a lieu vers 23 h 30. Elle permet de décaler le pont de 40 à 50 %, ce qui le rend inutilisable pour les chars*.
Il sera des combats pour la libération de la ville. Jean Saler est décédé en 2007.

 

*A noter que cette version a été contestée avec l’argument que les FTPF ne disposaient pas d’explosifs et que ces derniers auraient été fournis par les militaires.


Nicolas Koukas et Eric Castellani, Résister en Pays d'Arles, 1944-2014, 70e anniversaire de la Libération, Editions Actes Sud-Association du Musée de la Résistance et de la Déportation d'Arles et du Pays d'Arles, 2014.