Détails de l'article
Liste des articles  
Le Mémorial de la France Combattante au Mont-Valérien
|
|
|
L'esplanade du monument fait plus de 1 000 m2. Un mur de 150 m de long, en grès rose des Vosges, est accolé au rempart en meulière de la forteresse du mont Valérien.
Adossé au glacis du fort, face à une vaste esplanade, le monument développe sur 100m de long un front de grès rose des Vosges. Sur le mur se détache 16 hauts-reliefs de bronze traduisant, par des allégories, les formes multiples du combat contre l’ennemi. Ce monument a été construit en 1945. Au centre, s’élève une croix de Lorraine de 12m de haut devant laquelle brule la flamme de la résistance. Sur le pied de la croix est gravée l'inscription extraite de l'Appel du 18 juin : « QUOI QU'IL ARRIVE LA FLAMME DE LA RESISTANCE NE S'ETEINDRA PAS. 18 juin 1940 Charles DE GAULLE ».
La forteresse du Mont-Valérien fut le lieu de plus d'un millier d'exécutions des résistants, comme Honoré d'Estienne d'Orves . En 1946, le général de Gaulle rend à cet endroit un hommage aux « massacrés et aux fusillés ». Le 11 novembre 1946, sous la direction d'Henri Frenay, alors ministre des prisonniers, déportés et réfugiés du gouvernement provisoire, 15 corps de combattants de la Guerre de 1939-1945, originaires de France et des colonies (Tunisie, Maroc, Tchad, Burkina Faso), dont deux femmes : Berty Albrecht et Renée Lévy sont inhumés dans une crypte provisoire. En 1952, on y place également le corps d'un Français résistant d'Indochine tué par les Japonais.