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L'occupation racontée par Maurice Veillon, Saint-germanois
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Du 1er au 31 août 1944, Maurice Veillon rapporte sous forme de « notes d’histoire », les événements quotidiens de Saint Germain-en-Laye jusqu'à la libération. A travers un récit chronologique, l’habitant de Saint Germain décrit les restrictions quotidiennes auxquelles les populations sont contraintes. Mais, il nous livre également l'ambiance qu'il ressent et celle qu'il observe. Les populations semblent vivre une vie difficile, pleine de violence et de peur, ils attendent donc impatiemment que celle-ci prenne fin.
Durant le mois d'août 1944, Maurice Veillon rapporte la vie quotidienne qu'il observe, une vie violente et difficile malgré quelques jours calmes. En effet, les stocks de sucre sont détruits par des bombardements le 8 août 1944. Les portions de pain distribuées par la Croix Rouge sont réduites de jours en jours : elle est de 200 grammes le 13 août puis passe à 100 grammes le 19 août. L'électricité est limitée à quelques heures par jour tout comme le gaz. Survivre est donc très difficile. Il est aussi très complexe de se déplacer, le service de train est à plusieurs reprises arrêté durant le mois. De plus, les populations sont peu informées car les services de journaux fonctionnent de moins en moins.
Les habitants vivent donc dans l'anxiété, nous pouvons citer Maurice Veillon : "les gens sont aux fenêtres". Ce dernier précise également le 18 août 1944, qu'une menace existait sur ce qui était écrit. C'est pourquoi, jusqu'à ce jour il ne délivrait pas toutes les informations qu'il possédait dans son journal. Quelques jours avant la libération de Saint Germain, il complète ses notes. Les relations humaines entre SS et les populations se détériorent alors. "Les SS sont de plus en plus odieux et menaçants", dit Maurice Veillon. En effet, les SS savent que les alliés sont proches, cette vie infernale pour les populations va enfin prendre fin.