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()24. LE MASSACRE D’ASCQ : la répression se durcit à l’approche du débarquement allié.
Dans la nuit du 1er au 2 avril 1944, un sabotage ferroviaire stoppe à Ascq, près de Lille, un train transportant un bataillon d’une division blindée de SS. Les dégâts sont purement matériels et insignifiants. Pourtant, le chef de ce bataillon opère aussitôt une rafle parmi les civils du village. 86 civils sont massacrés. La disproportion de ces représailles provoque des grèves et une assistance énorme lors des funérailles des victimes le 5 avril. Ascq n’est que l’exemple extrême du durcissement de la répression de la Résistance par les Allemands dans la perspective du futur débarquement allié. Des directives autorisent maintenant les occupants à inclure la population dans les représailles. Leur application concerne surtout les maquis et ceux qui les soutiennent : des villages commencent à être ratissés, des habitants déportés ou tués. Il n’est donc pas étonnant que les résistants continuent à se diviser sur la tactique militaire à adopter pour éviter de se couper d’une population épuisée par des années de pénuries et accablée par les bombardements stratégiques alliés. Certains résistants choisissent l’attentisme, préférant préserver leurs forces pour intervenir au moment du débarquement. D’autres tentent de multiplier les actions immédiates pour aguerrir des volontaires inexpérimentés et convaincre les Alliés de multiplier les parachutages d’armes.
Ascq : les lieux du massacreÀ la suite d'un modeste attentat contre un convoi militaire aux abords de la gare d'Ascq dans la nuit du 1er au 2 avril 1944, la répression des SS est d’une violence extrême et quatre-vingt-six civils innocents sont fusillés.
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Funérailles des victimes d'AscqUne foule estimée à 20 000 personnes se rend à Ascq le 5 avril 1944 à 11 h 30 pour les funérailles des 86 civils massacrés par les SS dans la nuit du 1er au 2 avril.
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Saint-Didier après le 25 avril 1944Le village de Saint-Didier (Jura) après les représailles allemandes du 25 avril 1944.
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