"Les organisations politiques clandestines"

Les deux principaux courants politiques qui se réorganisent clandestinement, sont, dans la région, les communistes et les socialistes.

Ces derniers participent à de nombreux mouvements. Parallèlement, ils s’emploient à reconstituer également une structure politique. Le Comité d’action socialiste (CAS) regroupe les élus socialistes qui ont refusé les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, comme Félix Gouin, et les militants hostiles à Vichy et à l’Occupation. Ils diffusent Le Populaire.

Le Parti communiste, interdit depuis septembre 1939, fait paraître de nombreux tracts et journaux comme Rouge-Midi ou des éditions régionales de L’Humanité. Ceux-ci dénoncent la politique de Vichy, mais, jusqu’au printemps 1941, renvoient dos à dos Londres et Berlin. Leur orientation se modifie à partir de mai 1941 et du lancement du Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France qui appelle à lutter contre l’occupant.

Il existe également un petit noyau trotskiste qui diffuse le journal La Vérité et travaille, à Marseille, avec le Comité américain de secours de Varian Fry et Daniel Bénédite.

Auteur(s) : Equipe PACA