"Le MLN, Liberté, Combat"

Version Laetitia (1)

Combat est considéré comme un mouvement puissant car il combine les formes civiles, politiques et militaires de la Résistance. En effet, le mouvement s’attache aussi bien à informer et protéger la population française, qu’à aider militairement les Alliés à travers le renseignement et la constitution de groupes armés.

L’activité de Combat, à chaque niveau géographique se divisent en trois secteurs :

-       Les services généraux (faux-papiers, service social, logement, …) ;

-       Les affaires Politiques : le ROP (Renseignement-Organisation-Propagande qui fabrique et diffuse le journal) ; le NAP (Noyautage des Administrations Publiques qui surveille les administrations, organise la résistance des cheminots, fournit des renseignements sur les activités des Allemands et de Vichy,…) ; les groupes d’études ;

-       Les affaires militaires (groupes francs, AS, maquis,…).

Combat est donc très vite considéré comme le mouvement de résistance modèle de par son organisation et sa structure. Le mouvement et ses principaux responsables gardent d’ailleurs une grande influence au sein de la Résistance, même après son intégration dans les Mouvements Unis de la Résistance (MUR) au printemps 1943. Les groupes paramilitaires des trois mouvements de zone Sud sont alors intégrés dans une même Armée Secrète (AS).

 

Version Paulina (2)

Né de la fusion, décidée en novembre 1941, des groupes Liberté et Libération nationale, le Mouvement de Libération nationale (MLN) devient rapidement connu sous le nom de son organe, Combat, dont le premier numéro paraît en décembre 1941 et qui jouera un rôle central dans le recrutement d’agents.

Le plus élaboré des mouvements non communistes de la zone Sud est structuré autour des dirigeants de Liberté, créé en novembre 1940 (François de Menthon, Pierre-Henri Teitgen, Alfred Coste-Floret) et de Libération Nationale, fondée en décembre 1940 (Henri Frenay, Claude Bourdet, Maurice Chevance).

Rapidement, le mouvement est dominé par Henri Frenay et ses proches, dont Berty Albrecht et Jean-Guy Bernard, tous siégeant à son comité directeur.

En raison de ses fonctions, Henri Frenay fréquente le 2e Bureau de Vichy, ce qui suscite la crainte d’une infiltration du mouvement par la police de l’Etat Français. En août 1942, levant toute ambiguïté, Combat proclame son soutien au général de Gaulle.

Parallèlement, les contacts avec Libération-Sud, Franc-Tireur ainsi qu’avec la France libre se multiplient pour aboutir, fin novembre 1942 à la mise sur pied du premier Comité de Coordination de zone Sud. Les trois mouvements unissent leurs groupes paramilitaires et créent l’Armée Secrète, dirigée par le général Delestraint, proposé par Combat.

 

L’activité du mouvement est scindée en trois secteurs :

-          Les services généraux (faux papiers ; service social ; logement ; liaisons ; finances)

-          Les affaires politiques (Recrutement-Organisation-Propagande, ROP ; renseignement ; propagande-diffusion ; Noyautage des Administrations Publiques, NAP ; groupes d’études)

-          Les affaires militaires (groupes francs ; Armée Secrète, AS ; maquis ; Résistance-Fer ; Service des Opérations Aériennes et Maritimes, SOAM).

 

En janvier 1943, les trois mouvements de zone Sud fusionnent pour créer les mouvements Unis de Résistance (MUR), définitivement unifiés autour de la réunion inaugurale du Conseil national de la Résistance (CNR) le 27 mai 1943.

 

A DEBATTRE LORS DE NOTRE PROCHAINE REUNION DE TRAVAIL

Source(s) :

(2) D’après Laurent Douzou et Dominique Veillon, article « Combat » in Dictionnaire historique de la Résistance, sous la direction de François Marcot, Paris, Robert Laffont, coll. Bouquins, 2006, pp.117-119.