Les institutions

Le décret n°774 du 9 février 1943 institue la Commission de la Médaille de la Résistance, chargée d'examiner les titres des candidats dont les dossiers lui sont transmis par les commissaires nationaux, puis de formuler un avis. Cette commission est présidée aujourd’hui par le colonel Fred Moore, délégué national du Conseil national des communes "Compagnon de la Libération".

L'Association Nationale des Médaillés de la Résistance Française (ANMRF) a été fondée le 2 juin 1947 par Claude Hettier de Boislambert et d'autres chefs éminents de la Résistance afin de transmettre les valeurs de la Résistance et de maintenir les liens de solidarité et de camaraderie qui ont uni dans l'épreuve les titulaires de la Médaille de la Résistance française.

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Bibliographie

La Commission nationale de la Médaille de la Résistance haut ▲

Instituée par l'article 3 du décret n°774 du 9 février 1943, la Commission de la Médaille de la Résistance était chargée d'examiner les titres des candidats dont les dossiers lui étaient transmis par les commissaires nationaux intéressés, puis de formuler un avis. Installée à Londres puis à Alger et enfin à Paris, elle devait vérifier, recouper les informations reçues, retrouver si possible le vrai nom d'un médaillé connu sous son nom de guerre, et cela sans pouvoir accéder aux états civils des communes.

Après la Libération, l’initiative de proposition d’attribution de la Médaille de la Résistance a été assez largement confiée aux organes liquidateurs des mouvements, réseaux et autres unités de la résistance avant présentation des dossiers par les ministres concernés. La Commission a alors poursuivi l'examen de ces dossiers et la formulation d’avis.

Bien que la Médaille de la Résistance ait cessé d'être attribuée, la Commission de la Médaille de la Résistance subsiste toujours. Il est notamment de son ressort de proposer l'attribution de la Médaille à titre posthume. Elle est seule habilitée à détenir et à gérer le fichier des médaillés.

Nommés par le décret n°909 du 6 avril 1943, les premiers membres de la Commission furent le chef d'escadrons Claude Hettier de Boislambert, nommé président, Antoine Bissagnet, administrateur adjoint des colonies, représentant du commissaire national aux colonies, Jacques-Emile Paris, représentant du commissaire national aux Affaires étrangères et le commandant Pierre Brossolette, représentant du commissaire national à l'Intérieur et au Travail. Le nombre de membres de la commission devait être augmenté par décret du 13 avril 1944 pris à Alger, et l'on imagine aisément que le déroulement de la guerre obligea souvent le général de Gaulle à procéder à de nouvelles nominations afin de remplacer les commissaires tombés à l'ennemi. Pierre Brossolette avait été le premier.

L'Association nationale des médaillés de la Résistance française haut ▲

L'Association Nationale des Médaillés de la Résistance Française (ANMRF) a été fondée le 2 juin 1947 par Claude Hettier de Boislambert et d'autres chefs éminents de la Résistance. 
Son objet est notamment de : 
- transmettre le message et les valeurs de la Résistance française et d'en assurer la défense ; 
- de resserrer les liens de solidarité et de camaraderie qui ont uni dans l'épreuve les titulaires de la Médaille de la Résistance française. 

L'ANMRF, en particulier par le canal des sections ou délégations qu'elle a dans chaque département, relaie l'exercice des missions incombant à l'Ordre de la Libération et à la Commission nationale de la Médaille de la Résistance à l'égard des médaillés, avec lesquels ses dirigeants entretiennent des relations de travail constantes. L'ANMRF est ainsi placée sous la tutelle morale du chancelier de l'Ordre de la Libération qui suit ses travaux, s'en fait rendre compte et préside toutes ses manifestations importantes.

Les présidents de l'Association ont été successivement Claude Hettier de Boislambert (1947 à 1962), Guy Baucheron de Boissoudy (1962 à 1972), Charles Arnould (1972 à 1985), Jean-Jacques de Bresson (1985 à 2004), Olivier de Sarnez (2004-mars 2013), Lucien Duval (mars-juin 2013).

Elle s'est dissoute en juin 2013.

Comité national des collectivités territoriales titulaires haut ▲

Le 12 juin 1986, réunis à la chancellerie de l'Ordre de la Libération de Paris, les 17 maires des communes médaillées ont signé une déclaration solennelle par laquelle ils s'engagent à adhérer aux statuts de l'Association nationale des médaillés de la Résistance française à "assurer la pérennité du message de la Résistance française incarné par le général de Gaulle et ses compagnons et à entretenir entre collectivités des liens particuliers d'amitié et de fraternité combattante".

C'est ainsi que depuis cette date est organisée, chaque année et à tour de rôle, une grande manifestation dans l'une des 18 communes, afin de pérenniser le message de la Résistance française. Les communes ont pour mission de perpétuer la Flamme de la Résistance, symbolisée par le drapeau, transmis de ville en ville.

En septembre 2012 est née l'Association nationale des communes médaillées de la Résistance française, dont le siège social est établi au Mémorial de Caen. Les objectifs de l'association sont notamment de veiller à la sauvegarde de l'héritage du matériel culturel et moral de la Résistance (notamment au travers du Concours national de la Résistance et de la Déportation) ; de passer chaque année le drapeau de l'association entre les communes et le territoire médaillés de la Résistance en respectant l'ordre alphabétique ; d'établir et d'entretenir des relations avec l'association des communes "Compagnon de la Libération".