Combats : infirmerie
Les combats à l’intérieur de l’infirmerie
A l’infirmerie, les résistants Aubert, Kinzler et Neveu prennent les dispositions pour ouvrir une brèche de ce côté-là. Paul Weil organise un service sanitaire de secours aux blessés.
Les groupes de choc, après avoir sommé en vain les GMR des tourelles de les laisser sortir, tentent à plusieurs reprises de franchir les murs de l’enceinte extérieure (chemin de ronde, nord) en attaquant les miradors à la grenade et à la mitraillette. Certains montent sur les toits, tirent à coups de mitraillette sur les gardes pendant que d’autres, protégés par des matelas, tentent de monter à l’échelle jusqu’au mirador. C’est lors d’une de ces tentatives que Louis Aulagne est mortellement atteint par des éclats de grenade. Une attaque menée par les Espagnols et dirigée par Llanos contre le mirador nord-ouest est menée à coups de grenades depuis les fenêtres de l’infirmerie. Toutes ces tentatives sont des échecs.
Vers 21 heures, les troupes d’occupation venues d’Agen (elles n’étaient pas présentes à Villeneuve), alertées par Mme Schivo, entourent la Centrale. Au nombre de 150 hommes, munis de pièces d’artillerie, elles encerclent la prison.
Auteurs : comité de rédaction
Sources : Amicale des anciens détenus patriotes de la centrale d’Eysses, L’insurrection d’Eysses, éditions sociales, 1974. Corinne Jaladieu, La prison politique sous Vichy. L’exemple des centrales d’Eysses et de Rennes, L’Harmattan, 2007. Documentation Corinne Jaladieu.