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Michel Guillerm (1924-1945)

Michel Guillerm est né le 22 juin 1924 à Ciboure (Pyrénées-Atlantiques). Domicilié à La Rochelle,  il est requis à la Société aéro-maritime de l'Atlantique (SAMA). En 1943, il rejoint la Résistance au sein du détachement Liberté des Francs-tireurs et partisans français (FTPF). Arrêté le 7 octobre 1943, Michel Guillerm est incarcéré à la prison de Lafond à La Rochelle, puis transféré à la centrale d’Eysses le 18 décembre 1943 où il participe à la tentative d’évasion collective le 19 février 1944. Déporté en juin 1944 à Dachau, il y décède le 31 décembre 1944.

1924-1942 1943 : résistance et arrestation 1944-1945 : emprisonnement et déportation

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1924-1942 haut ▲

Michel Guillerm est né le 22 juin 1924 à Ciboure (Pyrénées-Atlantiques). Domicilié à La Rochelle, 20 rue Saint-Jean, il y fréquente l'école Bonpland où il obtient son certificat d'études primaires, puis l'école technique d'où il sort en 1940 avec son brevet d'aptitude professionnelle. 

De 1941 au 1er septembre 1942, il est requis à la Société aéro-maritime de l'Atlantique (SAMA). En septembre 1942, il souscrit un engagement volontaire pour trois ans au titre du 43e groupe de Transmission. Affecté provisoirement au 14e groupe de transmission, il est envoyé à Grenoble le 9 septembre 1942. A sa demande, il rejoint le 9e groupe à Châteauroux le 16 novembre 1942. Par suite de la dissolution de l’armée d’Armistice, il est démobilisé le 21 novembre 1942. 

1943 : résistance et arrestation haut ▲

En janvier 1943, il est de nouveau requis à la SAMA à La Rochelle. C’est alors qu’il rejoint la Résistance au sein du détachement Liberté des Francs-tireurs et partisans français (FTPF). Le 1er mars 1943, il est promu chef de groupe. Arrêté le 7 octobre 1943, Michel Guillerm est condamné par la section spéciale de la cour d’appel de Poitiers à cinq ans de prison. 

1944-1945 : emprisonnement et déportation haut ▲

Incarcéré à la prison de Lafond à La Rochelle, il est transféré à la centrale d’Eysses le 18 décembre 1943 où il participe à la tentative d’évasion collective le 19 février 1944. Déporté en juin 1944 à Dachau, il y décède le 31 décembre 1944 selon le certificat de décès établi par l'administration du camp et selon la liste officielle des décès constatés à Dachau par le ministère des Anciens combattants. Son acte de décès établi par le service d'état-civil de La Rochelle mentionne la date du 31 janvier 1945. Un camarade de détention certifie également l'avoir vu mourir ce 31 janvier 1945.