LES MEMORIAUX DE JUIN 1944

Pour les résistants provençaux, la Libération commence en juin 1944. Ils répondent à l’appel de mobilisation lancé au niveau national au moment du débarquement de Normandie, dans l’attente d’un débarquement en Provence, qu’ils considèrent imminent, tentent de libérer plusieurs villes comme Valréas ou Vaison-la-Romaine et créent des maquis. C’est le cas dans la chaîne des Côtes, entre Lambesc, Charleval, la Roque d’Anthéron, au nord et au sud de la Sainte-Victoire, à Vauvenargues, au Puy d’Auzon et à Saint-Antonin-sur-Bayon. Les Allemands interviennent vigoureusement, massacrent les insurgés, arrêtent et fusillent, comme à Martigues ou à la Galline à Saint-Rémy de Provence, ceux qui se disposent à rejoindre les maquis. De nombreux mémoriaux de la région ont comme référent les combats et victimes de juin 1944.

Auteur(s): Robert Mencherini

JOUQUES haut ▲

Le village de Jouques, situé au nord-est des Bouches-du-Rhône, dans l’arrière-pays aixois,distant de 26 kilomètres d’Aix-en-Provence et de 36 kilomètres de Manosque. Il est proche du Pont Mirabeau, qui franchit la Durance et constitue un carrefour entre les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence et le Var.

Auteur(s) : Robert Mencherini

LAMBESC haut ▲

Au nord du pays d’Aix, entre Lambesc et La Roque d’Anthéron, la Chaîne des Côtes domine la vallée de la Durance.

À 480 mètres d’altitude, sur le plateau de Manivert (dit aussi de Sainte-Anne, du nom de la chapelle Sainte-Anne de Goiron, édifiée en ces lieux au XIe siècle), des mémoriaux rendent hommage aux résistants tombés ici en juin 1944. 

Auteur(s) : Robert Mencherini

LA ROQUE D'ANTHERON haut ▲

Auteur(s) : Robert Mencherini

SAINT-ANTONIN-SUR-BAYON haut ▲

À 10 km environ d’Aix-en-Provence, au sommet de la route en lacets qui part du Tholonet, à l’entrée du plateau du Cengle, au pied  du versant sud de la Sainte-Victoire, sur une petite terrasse. 

Un pilier commémoratif porte, gravée sous une croix de Lorraine, une plaque avec l’inscription «  À la mémoire de nos martyrs morts pour que vive la France », suivie par une liste de treize noms : Michel Audibert, Antoine Caria, Gilbert Charmasson, Jean de Bernardy,, Élie Eymard, Marc Gautier, Francis Juès, Adrien Lèbre, Amédée Perier, Laurent Piazzetti, Armel Puppo, Marius Serponti, Roger Zemiro.

Auteur(s) : Robert Mencherini

SAINT-RÉMY DE PROVENCE haut ▲

Saint-Rémy se situe en pays d’Arles, à 25 kilomètres de cette ville, au nord du massif des Alpilles. Le quartier de La Galine est un terroir agricole de la commune qui longe le massif. Sur la route 99 qui relie Arles à Orgon, deux plaques apposées sur le mur de l’ancienne boulangerie coopérative du quartier (sur la gauche en direction d’Orgon) et une dalle dans le fossé(sur la droite) témoignent des arrestations et exécutions intervenues en ces lieux en juin 1944.

Auteur(s) : Robert Mencherini

VAUVENARGUES haut ▲

Vauvenargues est une commune rurale du pays d’Aix située au pied du versant nord de la Sainte-Victoire qui compte, pendant la guerre, moins de 200 habitants. Elle est reliée à Aix-en-Provence, distant de 16 kilomètres, par la route départementale D10. Le monument aux morts se dresse au centre du village, place de Verdun, au carrefour des rues Dr Maurice Bertrand et Gabriel Péri.

Auteur(s) : Robert Mencherini