Vivre en Résistance
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Sont résistants tous ceux qui s’opposent à l’occupant et au gouvernement de Vichy. On peut l’être en cachant des personnes poursuivies ou menacées, en servant de « boîte aux lettres » pour les mouvements de Résistance, en fournissant de la nourriture ou du matériel aux maquisards. On peut l’être dans l’entreprise en ralentissant ou sabotant la fabrication de fournitures pour l’occupant, en diffusant des informations de bouche à oreille ou par des tracts. On peut l’être en collant des papillons sur les murs, en y traçant des slogans ou des V. On peut l’être en transportant des messages à vélo ou en train. On peut l’être, étant militaire, n’acceptant pas le régime imposé par Vichy, en se regroupant avec d’autres ou en camouflant du matériel. On peut l’être en participant à des manifestations pour réclamer du pain ou pour s’opposer au départ en Allemagne des jeunes du STO (Service du travail obligatoire). On peut l’être dans les administrations en captant des informations utiles à la Résistance. On peut l’être en soignant les combattants malades ou blessés. On peut l’être en choisissant la vie clandestine pour organiser les réseaux ou réorganiser les partis politiques. On peut l’être en créant, rédigeant et diffusant des journaux clandestins ou en les imprimant. On peut l’être en écrivant des poèmes, en publiant des revues clandestines. Et, bien entendu, on peut l’être, les armes à la main, en rejoignant les groupes de résistants, en sabotant les voies ferrées, en organisant des coups de main contre l’occupant… On peut l’être de multiples façons.
Ce qui est commun à tous, c’est la nécessité de vivre clandestinement certaines actions ou en permanence, c’est la crainte de la dénonciation d’un voisin, la menace permanente de la police, de la Milice, des troupes d’occupation, du risque d’être arrêté, emprisonné, torturé, déporté. Mais c’est surtout la volonté de chasser l'occupant, de sortir le pays du carcan qui l’enserre depuis 1940, d'éliminer le fascisme et le nazisme, c’est l’aspiration à la libération et à retrouver la liberté, la légalité républicaine.
Life in Resistance
All those who oppose the occupation and the Vichy government are Resistants. This can mean helping those in hiding who are persecuted or threatened; those serving as a "mailbox" for the resistance movement by providing food or equipment to the maquisards: It can be in the company of slowing down or sabotaging the manufacture of supplies for the occupants, by disseminating information through word of mouth or fliers. It can be the papillons on the walls, laying out slogans, or the V. It can be carrying messages by bike or train. It can be a military, not accepting the regime imposed by Vichy, combining with others or those in hiding. It can be participating in demonstrations calling for bread or to oppose the departure of young people to Germany for the STO (Service du travail obligatoire). It can be in government, by capturing information valuable to the Resistance. It can be taking care of the sick or wounded combatants. It can be choosing an illegal life to organise and reorganise the networks of political parties. It can be creating, writing, and distributing underground newspapers and publications. It can be writing poems, or publishing illegal journals. And of course, it can be weapons in hand, joining resistance groups in sabotaging railways, by organising raids against the occupancy...It can be in many ways.
What is common to all is the need to exist clandestinely, in certain actions or perhaps permanently so, in fear of denunciation from a neighbor, constant threat of police, militia, troops of occupation, the risk of being arrested, imprisoned, tortured, deported. But it is the desire to expel the occupier of the country out of the straitjacket that surrounded it since 1940, to eliminate fascism and Nazism, it is the aspiration to freedom and to regain freedom and republican legality.
Traduction : Grace Hoffman
Dvd-rom La Résistance dans la Drôme-Vercors, éditions AERI-AERD, février 2007.


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France de 1940 à 1944
Départements français sous l’Occupation
Régions militaires de la Résistance en 1943
La Drôme, géographie physique
Esquisse de découpage régional de la Drôme
Les communes de la Drôme
Carte des transports en 1939
Le confluent de la Drôme et du Rhône
Densité de la population de la Drôme en 1939
Densité de la population de la Drôme en 1999
Evolution de la densité de population de la Drôme entre 1939-1999
L’aérodrome de Montélimar-Ancône
Aérodrome de Valence - Chabeuil - La Trésorerie
Les caches des armes et du matériel militaire
Les terrains de parachutages dans la Drôme
Bombardements alliés et allemands dans la Drôme
Immeubles détruits par les Allemands et la Milice
Emplacement de camps de maquis de 1943 au 5 juin 1944
Localisation des groupes francs qui ont effectué des sabotages en 1943
Implantation et actions de la compagnie Pons
FFI morts au combat ou fusillés
Plan-de-Baix, Anse, 16 avril 1944
Géopolitique de la Résistance drômoise en juin-juillet 1944
Dispositif des zones Nord, Centre, Sud vers le 10 juin 1944
Combovin, 22 juin 1944
Vassieux-en-Vercors 21, 22, 23 juillet 1944
Combat de Gigors 27 juillet 1944
Le sabotage du pont de Livron
Carte simplifiée de la bataille de Montélimar du 21 au 24 août 1944
Carte simplifiée de la bataille de Montélimar du 25 et 26 août 1944
Carte simplifiée de la bataille de Montélimar du 27 au 29 août 1944
Carte simplifiée de la bataille de Montélimar du 29 août à 12 heures le 30 août 1944
Etrangers au département, non juifs, arrêtés dans la Drôme et déportés
Déportation, arrestations dans la Drôme
Déportation des Juifs dans la Drôme
Lieu de naissance de Drômois déportés, arrêtés dans la Drôme et à l’extérieur du département
Cartes des principaux lieux de mémoire dans la Drôme
Perceptions de la Résistance drômoise
Frise chronologique
