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"Formation clandestine des CDL et CLL"
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Nous ne savons que peu de choses sur la création du CDL (Comité départemental de Libération) de la Drôme, les sources divergent. Selon son premier président, Claude Alphandéry, le noyau fondateur se cristallise à l'automne 1943 autour de lui-même, Fernand Bouchier et André Hérold. Selon le Front national, il se crée fin mai 1944 autour des MUR, du PC, du Front national et de la CGT. Selon André Hérold lui-même, la première réunion au printemps 1944 associe des représentants des MUR (issus des mouvements Combat, Franc-tireur et Libération) sans le Parti communiste, qui n'a pu être contacté.
Fin août 1944, élargi à la demande du commissaire de la République Yves Farge qui veut y inclure toutes les composantes de la Résistance, il se compose de dix-huit membres. En septembre 1944, deux autres membres y sont admis. D'autres modifications interviennent après la Libération. Claude Alphandéry, démissionnaire, est remplacé à la présidence le 29 décembre 1944 par Fernand Bouchier.
Du débarquement en Normandie à la Libération, le CDL, installé à Die jusqu'au 21 juillet, se déplace ensuite dans diverses localités de l'intérieur du département. il assure l'administration des zones libérées du Diois et du Nyonsais, veille au ravitaillement et au financement de l'activité de la Résistance. Il lance l'emprunt de la Libération, annoncé dans la presse résistante, qui rapporte plusieurs centaines de milliers de francs. Il édite un journal, bientôt hebdomadaire, Le Résistant de la Drôme. Le CDL, en contact étroit avec le préfet Pierre de Saint-Prix, essaie d'encadrer l'épuration, de stimuler la reconstruction et le redémarrage de la vie économique.
Il veille aussi à la mise en place, dans chaque commune, des Comités locaux (CLL) et cantonaux de libération (CCL) chargés de prendre en charge l’administration de la commune quand la municipalité est défaillante et de préparer le renouvellement des municipalités.
Clandestine Formation of CDL and CLL
We only know little about the creation of the CDL, (Comité départemental de libération) in Drôme, and sources differ. According to its first president, Claude Alphandery, the founding core crystallizes in the fall of 1943 around himself, Fernando Bouchier, and André Herold. According to the National Front, it is created around the end of May 1944, from MUR, (Mouvements unis de Résistance) PCF, (Parti communiste français), the National Front and the CGT. According to André Herold himself, the first meeting in spring 1944 involves representatives from MUR, (from the militant movement, Combat, Franc-tireur, and Libération), without the Communist Party, which can not be contacted.
In late August 1944, it expands at the request of Commissioner of the Republic Yves Farge, who wants to include all components of the Resistance, and consisted of eighteen members. In September 1944, two other members are admitted. Other changes come after the Libération. Claude Alphandery resigns, and is replaced as president by Fernand Bouchier.
From the landing in Normandy to the Libération, installed at Die until July 21, it moves through various locations within the region. It ensures the administrations of the liberated areas of Diois and Nyonsais, and ensures supply and financing of the activity of the Resistance. It launches the loan of the Libération, and announces in the resistant press, which brought in hundreds of thousands of francs. It publishes a newspaper, soon weekly, Le Résistant de la Drôme. The CDL is in close contact with the prefect Pierre de Saint-Prix, tries to regulate the treatment, and stimulates rebuilding and restarting the economy.
It also ensures the establishment in each county of local committees, (CLL, Comité local de libération) and cantonal Libération, (CCL), who are in charge of taking over administration of the municipality when the municipality fails to prepare the renewal and municipalities.
Traduction : Grace Hoffman
Dvd-rom La Résistance dans la Drôme et le Vercors, éditions AERI-AERD, 2007.


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France de 1940 à 1944
Départements français sous l’Occupation
Régions militaires de la Résistance en 1943
La Drôme, géographie physique
Esquisse de découpage régional de la Drôme
Les communes de la Drôme
Carte des transports en 1939
Le confluent de la Drôme et du Rhône
Densité de la population de la Drôme en 1939
Densité de la population de la Drôme en 1999
Evolution de la densité de population de la Drôme entre 1939-1999
L’aérodrome de Montélimar-Ancône
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Les terrains de parachutages dans la Drôme
Bombardements alliés et allemands dans la Drôme
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Emplacement de camps de maquis de 1943 au 5 juin 1944
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Implantation et actions de la compagnie Pons
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Plan-de-Baix, Anse, 16 avril 1944
Géopolitique de la Résistance drômoise en juin-juillet 1944
Dispositif des zones Nord, Centre, Sud vers le 10 juin 1944
Combovin, 22 juin 1944
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Combat de Gigors 27 juillet 1944
Le sabotage du pont de Livron
Carte simplifiée de la bataille de Montélimar du 21 au 24 août 1944
Carte simplifiée de la bataille de Montélimar du 25 et 26 août 1944
Carte simplifiée de la bataille de Montélimar du 27 au 29 août 1944
Carte simplifiée de la bataille de Montélimar du 29 août à 12 heures le 30 août 1944
Etrangers au département, non juifs, arrêtés dans la Drôme et déportés
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