"La participation des Provençaux à l'armée de Libération (l'amalgame)"

Suite à la libération des villes et villages de Provence à laquelle ils ont participé, de nombreux membres des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) souhaitent continuer la lutte contre l’Allemagne nazie et sont encouragés à rejoindre les forces françaises de Libération. Des groupes de volontaires sont alors constitués, souvent hérités d’unités FFI préexistantes, et destinés à intégrer les rangs de l’armée française « régulière » afin de poursuivre le combat aux côtés des troupes alliées.

Plusieurs formations, alimentées de volontaires, sont ainsi créées dans la région, comme « La Marseillaise » à Marseille, la formation « Provence » à Aix-en-Provence, le régiment « Rhône et Durance » à Arles et Tarascon, ou encore le bataillon « Riviera » dans les Alpes-Maritimes.

Ces formations sont ensuite intégrées dans les rangs et unités de l’armée B du maréchal de Lattre de Tassigny, renommée 1re armée en septembre 1944, qui poursuit le combat contre l’armée allemande. 

C’est ainsi qu’est réalisé « l’amalgame », principe cher au maréchal de Lattre de Tassigny, qui permet l’incorporation des FFI à l’armée de Libération. Les unités FFI ainsi intégrées aux effectifs de la 1re Armée suivent sa progression vers le Nord et l’Allemagne, et servent également sur le secteur français du front des Alpes.

Auteur(s) : Laetitia Vion

Plan de l'expo

Crédits

Bibliographie

Actualités