"Marseille"

La Libération de Marseille combine deux mouvements : d’une part, l’action des troupes débarquées sur le littoral varois, à partir du 15 août 1944, en particulier celles de l’armée B ; de l’autre, la grève insurrectionnelle déclenchée à Marseille à l’appel du Comité départemental de Libération (CDL) et des organisations de Résistance.

Celle-ci commence dès le samedi 19 août et de petits groupes de résistants, malgré un manque flagrant de moyens, harcèlent les troupes allemandes. Le 21 août, la préfecture est prise par la Résistance et le CDL s’y installe le lendemain. Les Allemands, qui ont reçu l’ordre de tenir jusqu’au bout, se replient alors sur les îles et les sites fortifiés et détruisent les installations portuaires.

Après avoir enlevé le verrou fortifié d’Aubagne, les troupes de Libération, commandées par le général de Monsabert, entrent dans Marseille le 23 août. Au cours de cinq jours de violents combats, dont l’un des points d’orgue est la prise de Notre-Dame-de-la-Garde, les points d’appui allemands sont pris les uns après les autres. Les batteries des îles sont réduites, grâce aux bombardements massifs de l’aviation américaine.
Le 27 août, la garnison du fort Saint-Nicolas se rend et, le lundi 28 août au matin, le général allemand Schaefer, commandant de la place, capitule. 

Dès le lendemain, le 29 août, un grand défilé de la Libération rassemble, sur la Canebière et le Vieux-Port, les troupes de Libération, les unités FFI et les nouvelles autorités civiles, dont Raymond Aubrac, Commissaire régional de la République.

Auteur(s) : Equipe PACA

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