"Juin 1940-Novembre 1942 : La région en zone « libre »"

Dès l’été 1940, de nombreuses personnes trouvent refuge en Provence. La région apparaît en effet comme un havre salutaire, notamment à la suite de l’armistice de juin 1940 et de la séparation du territoire en deux zones, celle située au nord de la ligne de démarcation étant occupée par les Allemands. A l’exception d’une frange frontalière des départements des Alpes-Maritimes, des Basses-Alpes (actuelles Alpes-de-Haute-Provence) et des Hautes-Alpes placée sous occupation italienne, l’ensemble de l’actuelle région Provence-Alpes-Côte d’Azur se situe alors en zone dite « libre » et est confiée à l’autorité du gouvernement de Vichy, dirigé par le maréchal Pétain.

Située en zone « non occupée », bénéficiant d’un grand port en Méditerranée (celui de Marseille) qui offre l’opportunité d’un exil salvateur, la région accueille ainsi des milliers de réfugiés, des personnes ayant fui la montée des fascismes et des dictatures, les persécutions dans leur pays d’origine, ou encore l’avancée des troupes allemandes. C’est naturellement sur cette terre de Provence que naissent, très tôt, de nombreuses initiatives et que se forment des groupes pour venir en aide aux réfugiés, notamment ceux internés dans les camps du Sud-est, et contribuer au sauvetage des persécutés.

C’est également le temps des premières contestations et résistances de celles et ceux qui refusent la défaite et les conditions de l’armistice ou s’opposent au nouvel ordre instauré par le gouvernement de Vichy et à sa politique de collaboration.

 

 

Auteur(s) : Laetitia VION

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